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MONDIAL 2022 : DES QUALIFICATIONS DE TOUS LES DANGERS


  1 Septembre      82        Sport (12737),

 

Dakar, 1-er sept (APS) – Les sélections africaines vont démarrer ce mercredi les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022 avec un gros danger pour les gros bras du continent, attendus pour faire partie des 10 équipes présentes pour le dernier tour qualificatif.

En programmant les six journées en septembre, octobre et novembre, la Fifa donne l’opportunité aux équipes nationales qualifiées à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021, repoussée à janvier prochain pour cause de pandémie, une intéressante possibilité de se préparer.

Avant le coup d’envoi de la CAN (9 janvier au 6 février), ces sélections auront ainsi la possibilité d’avoir une préparation sans commune mesure avec les matchs amicaux des absents de ce deuxième tour des éliminatoires.

Toutefois, ce marathon des éliminatoires sera aussi gros de danger, notamment pour les équipes nationales supposées les plus fortes.

Leurs supporters attendent forcément de ces favoris qu’ils soient présents aux barrages pour jouer le dernier tour qualificatif programmé en mars pour les derniers pays qualifiés à l’issue des six rencontres.

Le Sénégal fait partie de ces sélections et les Lions, en plus d’occuper depuis plus de trois ans la première place du classement Fifa, sont finalistes de la CAN 2019 et peuvent compter sur un effectif parmi les plus intéressants du continent.

Malgré tout le respect que les Lions doivent avoir par rapport à leurs adversaires en football, le Sénégal est attendu pour terminer en tête dans une poule H dont les adversaires sont le Togo, le Congo et la Namibie. Des adversaires absents de la phase finale de la prochaine CAN et qui auront pour objectif de relancer leur football à travers ces éliminatoires.

Bien que ces qualifications restent une compétition difficile à gérer, on n’attendra pas moins de l’équipe dirigée par Aliou Cissé depuis mai 2015 qu’elle soit présente dans les barrages.

Pourtant, en 2016, les Eperviers avaient contre toute attente raflé la mise aux dépens des Lions, des Aigles du Mali, des Chipolopolos de la Zambie et des Diables Rouges du Congo.

Comme les Lions, les Fennecs d’Algérie, les Aigles de Carthage, les Lions de l’Atlas, les Pharaons d’Egypte et les Super Eagles présents dans le Top 5 du classement Fifa, auront la même pression qu’ils espèrent positives dans ces éliminatoires.

La Coupe du monde, en plus de l’exposition médiatique sans commune mesure qu’elle offre, est une grande source de financement pour toutes les équipes nationales, notamment du continent.

En plus des primes versées par la Fifa pour la qualification, la préparation et la participation, le Mondial permet aux équipes qualifiées de tirer beaucoup de leurs équipementiers, de leurs sponsors et de demander le maximum pour des adversaires voulant se mesurer à elles en amical.

Ces primes sont de belles sources de revenus pour le financement du développement du football dans les pays du Sud en subventionnant les clubs, mais aussi en permettant d’ériger et d’améliorer les infrastructures et la formation des cadres.

Tout cela fait que l’échec à la qualification est souvent source de déstructuration des Fédérations avec des limogeages et des démissions à tout va.

Et à la veille d’une compétition aussi importante que la Coupe d’Afrique des nations, de mauvais résultats lors de ces éliminatoires de la Coupe du monde, peuvent, au-delà des sélections, impacter le football des pays et le mettre dans une crise sans fin.

Pour les éliminatoires du Mondial 2006, au Sénégal, en plus du sélectionneur de l’époque, le Français Guy Stéphan, le ministre d’Etat chargé des Sports, Youssoupha Ndiaye – décédé en juillet dernier, avait payé les pots cassés en étant poussé à la démission.

Au Cameroun, l’élimination à cette même du Coupe du monde, avait créé un séisme sans fond et des césures entre les joueurs de cette génération.

En Algérie, les mauvais résultats et l’élimination de la Coupe du monde 2018, avaient coïncidé avec le départ du tout puissant ancien président de la Fédération de l’époque, Mohamed Raouraoua qui, après deux mandats, avait été obligé de céder sa place à Kheireddine Zetchi, en mars 2017.

Et au Burkina Faso, les Etalons, dirigés à l’époque par Paulo Duarte, actuel sélectionneur des Eperviers du Togo, après avoir échoué à se relever de leur élimination du Mondial 2018, avaient raté aussi la qualification à la CAN 2019.

Et pourtant, ils étaient 3-èmes lors de la CAN 2017 jouée au Gabon.

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