Atakpamé, 23 sept. (ATOP) – Une quarantaine d’acteurs sont en formation, du 22 au 24 septembre à Atakpamé, sur le soutien moral et psychologique des enfants et jeunes victimes d’abus et d’exploitation sexuels.
A l’actif de SOS Village d’Enfants d’Atakpamé, cette formation regroupe des responsables des services déconcentrés de l’Etat notamment l’Action sociale, la police et de la gendarmerie, des Centres Médico-Sociaux, le tribunal et des «Supers Nagan» ainsi que des ONGs partenaires telles UCJG, BNCE-TOGO, SOS VITA, CREJE et ATBEF. Elle s’inscrit dans la mise en œuvre de son nouveau projet « Intensification de la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants et jeunes dans la préfecture d’Ogou », initié en collaboration avec le ministère de l’Action sociale. L’atelier vise à renforcer les capacités des participants sur l’accompagnement psychosocial des victimes d’abus et d’exploitation sexuels. Il s’agit de contribuer à lutter contre la violence et l’exploitation sexuelles des enfants au Togo, notamment des jeunes filles.
Au cours des travaux, les participants seront formés à travers divers modules à savoir « l’abus et l’exploitation sexuels des enfants : les facteurs déterminants et mécanismes de prévention ; l’identification des facteurs qui déterminent des abus et exploitations sexuels ; le mécanisme de prévention des abus et exploitations ; l’accompagnement psychologique des enfants victimes des abus et d’exploitation sexuels ; la réinsertion sociale des enfants victimes d’abus et d’exploitation sexuels ».
En ouvrant les travaux, le directeur de programme SOS Village d’Enfants Atakpamé, Toeppen Komlan a affirmé que cette formation témoigne du désir profond des acteurs impliqués de garantir un environnement sécurisant et protecteur aux enfants.
« Les enfants victimes de ces abus ont du mal à s’ouvrir et trainent des traumatismes. Les travailleurs sociaux, les juristes, le personnel de santé et les partenaires communautaires qui accompagnent ces enfants ne seront efficaces que s’ils ont une bonne maitrise du soutien moral et psychologique à apporter », a-t-il indiqué. M. Toeppen a expliqué qu’au sortir de cette rencontre les participants vont s’approprier les facteurs déterminants dans l’exploitation sexuelle pour la prévention des cas d’abus et maitriser les techniques d’écoute pour une meilleure prise en charge des enfants et jeunes victimes.
D’une durée de trois ans (janvier 2020 au 31 décembre 2023), ce projet est exécuté dans les cantons de Gnagna (Kamina et Talo-alafia) et Djama (Aféyé-Kpota, Adougbélan) ; et dans les cantons de Gléi (Gléi et Matékpo) et Akparè (Akparè et Akougnonwou.