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Tenue à Kinshasa d’un atelier technique d’adoption du plan d’amélioration du cadre légal sur l’apatridie en RDC


  31 Août      32        Droits de l'Homme (671),

 

Kinshasa, 31 août 2022 (ACP).- La  ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde des sceaux, Rose Mutombo a ouvert, mercredi au Pullman hôtel, dans la commune de la Gombe, l’atelier technique d’adoption du plan d’amélioration du cadre légal sur l’apatridie en RDC.

Elle a fait savoir, à cette occasion, que « cette séance démontre la volonté du gouvernement de mettre en œuvre ses engagements visant à éradiquer l’apatridie à l’horizon 2024,  en dotant le pays d’un cadre juridique préventif des risques d’apatridie et protecteur des droits des apatrides ».

Pour la ministre d’Etat, Rose Mutombo, une personne qui ne possède la nationalité d’aucun pays rencontre des obstacles majeurs, quant à l’accès et à la jouissance de ses droits humains. Une pareille situation, a-t-elle ajouté, entraîne des conséquences humaines incalculables affectant la croissance économique ainsi que la stabilité nationale et régionale.

« La RDC, à l’instar des pays de la sous-région des Grands Lacs et du monde, n’est pas épargnée par les risques d’apatridie », a-t-elle fait savoir.

C’est ainsi que l’organisation de cet atelier, a dit Rose Mutombo, doit répondre à l’impératif d’adopter le plan précité et de planifier les activités complémentaires d’appui à son adhésion.
La ministre d’Etat en charge de la Justice a, à cet effet, exhorté les parties à ces assises, à une analyse sans complaisance des défis concernant cette problématique et d’en proposer des pistes de solutions idoines.

« Nous avons l’impérieux devoir d’apporter des réponses adéquates aux risques d’apatridie en offrant d’une part, des garanties préventives dans notre législation à travers l’adhésion à la convention sur la réduction des cas d’apatridie, et d’autre part, d’assurer une protection aux personnes qui seraient apatrides », a-t-elle dit.

L’apatridie est un fléau insidieux, selon la représentante du HCR en RDC

Pour sa part,  la représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR/RDC), Angèle Dikongue-Atanga, a indiqué qu’il s’agit d’une opportunité pour aider des milliers de personnes à exister juridiquement et à jouir de leurs droits, grâce à une identité juridique.

Pour elle, « l’apatridie est un fléau insidieux », car elle retire à un individu la possibilité d’être reconnu et protégé par l’Etat de son pays d’origine ou de résidence habituelle.

Elle a rappelé, à cette occasion, que la communauté internationale a mis en place deux traités principaux pour endiguer ce fléau citant la Convention de 1954 relative au statut des apatrides et la convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie.

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