Kolda, 26 juil 2018 -(APS) – La société de développement agricole et industrielle (SODAGRI) a démarré, jeudi à Kolda, un atelier de sensibilisation des conducteurs de mototaxis sur l’entreprenariat agricole des jeunes, a constaté l’APS.
Cet atelier de sensibilisation organisé en collaboration avec l’association des conducteurs de Jakarta entre dans le cadre de la politique d’accompagnement des initiatives des jeunes et de promotion de l’entreprenariat agricole durable.
Quelque 300 jeunes participent à cette activité axée sur le thème : « L’entreprenariat agricole des jeunes face aux défis de la création de l’auto-emploi ».
Il s’agit d’amener les jeunes à s’orienter vers l’exploitation des activités agricoles.
« Au Sénégal, l’insertion socioéconomique des jeunes constitue de nos jours une préoccupation majeure pour le gouvernement et ses partenaires au développement » a dit le directeur général de la SODAGRI, le professeur Moussa Baldé.
Qui laisse entendre que « l’emploi est perçu comme un moyen équitable de distribution de revenu, synonyme de réduction de pauvreté, de stabilité politique et de paix sociale ».
Selon M. Baldé, « les jeunes font face à une faible organisation pour pouvoir développer leurs propres activités génératrices de revenus, sans oublier la problématique de l’accès au financement qui constitue un handicap à la création de l’auto-emploi ».
« Les jeunes qui aspirent à un emploi productif dans n’importe quel domaine professionnel et qui n’en trouve pas, se tournent vers la rue et deviennent des menaces pour leurs communautés et/ou cherchent leurs gagne-pain à travers des emplois non durables qu’est la conduite des motos dans le cadre du transport intra-urbain » a souligné Moussa Baldé, par ailleurs président du Conseil départemental de Kolda.
Il fait remarquer que « le retour de la jeunesse sénégalaise vers l’agriculture est un pari à la hauteur des ambitions des pouvoirs publics qui visent à réduire le sous-emploi chez les jeunes ».
« L’État du Sénégal dans le souci de promouvoir l’auto emploi chez les jeunes a mis en place des projets et programmes pour favoriser l’entreprenariat axé sur des formations qualifiantes, la mise en place de site d’incubation et la promotion de l’auto-emploi », a-t-il dit.
Toutefois, Moussa Baldé n’a pas manqué de souligner que « les principales difficultés des jeunes sont l’accès à l’information utile, à la formation adéquate pour opérer le bon rivage ».
MG/PON