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LES DEPUTES S’APPROPRIENT LES ASTUCES DE LA DESINFORMATION


  19 Novembre      32        Media (1875),

   

Lomé, 19 nov. (ATOP) – Les députés ont suivi une formation sur les différentes catégories de fake news et les astuces pour les détecter, les contourner ou les empêcher, le jeudi 18 novembre à Lomé.
Cette formation a été organisée à l’initiative de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Elle est placée sur le thème : « Entre protection des libertés et répression des dérives : le législateur togolais face à la désinformation».
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale, Séna Alipui, au nom de la présidente de l’Assemblée nationale. Elle a connu la présence du ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Prof Akodah Ayewouadan et la directrice du programme numérique de l’APF, Mme Mireille Eza.
L’objectif de ce séminaire parlementaire est d’apporter aux députés un plus, pour leur permettre de mieux connaitre leurs rôles dans la lutte contre la désinformation. Il s’agit de freiner la propagation et la diffusion de fausses informations qui constituent aujourd’hui un véritable phénomène de société qui met à mal le vivre ensemble.
Les fake news ou fausses nouvelles portent un coup certain au processus démocratique des Etats et leur dissémination est favorisée par les réseaux sociaux, qui sont difficiles à contrôler même par les concepteurs eux-mêmes. Elles ont le but de pouvoir manipuler l’opinion publique ; déstabiliser une institution, un État ou encore mettre en péril la vie de plusieurs individus. C’est donc un danger permanent, une épée de Damoclès qui pèse sur la tête des uns et des autres.
Le 3ème vice-président Séna Alipui, a relevé qu’en droit togolais, plusieurs dispositions normatives ont été prises pour réprimer les diffuseurs de fausses nouvelles dont l’intention est de nuire. Il a cité la loi de janvier 2020 qui punit en son article 153 la propagation de fausses nouvelles lorsqu’elles sont susceptibles de troubler la paix et « l’ordre public ». Le nouveau Code pénal, dit-il sanctionne de peine d’emprisonnement et d’amende le fait de porter volontairement atteinte à la vie privée d’autrui au moyen d’un procédé quelconque. « Nos valeurs de démocratie et de liberté de presse doivent servir de parchemin pour faire avancer la communication et faire reculer les dérives. Conscients et confiants de notre responsabilité en tant que représentants du peuple, nous devons œuvrer pour le renforcement d’un Togo, havre de paix et de stabilité », a-t-il ajouté.
ATOP/OAF/AAA (Cellule communication de l’Assemblée nationale)

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