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« Le déficit en infrastructures encore très élevé » en Afrique (Macky Sall)


  2 Février      52        Economie (21032),

 

Diamniadio, 2 fév (APS) – Le déficit en infrastructures physiques et numériques est encore très élevé en Afrique, a déploré, jeudi, à Diamniadio (Rufisque, ouest), le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

Le président Sall intervenait à l’ouverture du Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique, au Centre international Abdou Diouf de Diamniadio, en présence de son homologue rwandais Paul Kagamé.

Outre M. Kagamé, président du Comité d’orientation des chefs d’Etat et de gouvernement du NEPAD, les Premiers ministres d’Algérie, Aïmene Ben Abderrahmane, et d’Egypte, Moustafa Mahdoul, prennent part également à la rencontre.

Des partenaires au développement et des représentants du secteur privé national et international sont également conviés à ce sommet axé sur le thème ‘’Maintenir l’élan vers des infrastructures de classe mondiale en Afrique’’. La rencontre prend fin vendredi.

Le 2ème Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique est organisé par l’Union africaine, à travers l’Agence de développement de l’UA (AUDA-NEPAD) et le gouvernement du Sénégal.

‘’L’infrastructure est le nerf du développement et également le fil conducteur de l’intégration africaine puisqu’elle soutient l’activité économique et assure la mobilité indispensable au processus de développement », a soutenu le chef de l’Etat sénégalais.

Macky Sall estime que le déficit en infrastructures reste très élevé malgré la disponibilité d’abondantes sources d’énergies qui aident à éclairer le monde.

Plus de 600 millions d’Africains n’ont pas encore accès à l’électricité, a-t-il relevé, soulignant que ‘’c’est un paradoxe”.

Dans nombre de pays, a-t-il dit, le transport routier et ferroviaire reste encore problématique.

“Il en est de même pour le transport aérien ou pour voyager d’un pays à un autre, on est parfois obligé de sortir du continent pour y revenir”, a déploré Sall.

Pour les infrastructures numériques, a-t-il ajouté, “malgré les progrès accomplis, le taux de connexion sur le continent reste encore faible, 36% contre une moyenne mondiale de 62,5%”.

Le chef de l’Etat a souligné que, face à cette situation, l’Union africaine et la Banque africaine de développement (BAD), ont lancé en juillet 2010 à Kampala, le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), a-t-il rappelé.

Ce programme vise à stimuler la réalisation de projets d’infrastructures transfrontaliers dans les secteurs des transports, de l’énergie, de l’eau, des TIC, entre autres secteurs, a ajouté le Président Sall.

En juin 2014, le 1er Sommet sur le financement du PIDA avait été organisé pour lancer un plan d’actions prioritaires de 16 projets. Dans la foulée, Africa Fifties, une plateforme d’investissement dans les infrastructures, avait été créée pour passer de la vision à l’action.

“En dépit de nos difficultés structurelles et des effets de la pandémie Covid-19, il faut reconnaître que l’Afrique est en chantier”, a salué Macky Sall. Il a notamment rappelé la réalisation en 4 ans du pont Sénégambie, grâce à un prêt de la BAD accordé au Sénégal et à la Gambie.

Ce pont, a-t-il noté, ‘’’une doléance de plus de 60 ans satisfaite en janvier 2019″, assure la fluidité du transport entre les deux pays et vers les régions Sud du Sénégal.

En novembre 2021, a-t-il également rappelé, le Sénégal et la Mauritanie avaient lancé le chantier du pont de Rosso sur le fleuve Sénégal qui est en cours de réalisation pour une durée de 30 mois.

Ce pont est un chaînon du processus d’intégration africaine en tant que partie intégrante du corridor transfrontalier Tanger-Casablanca-Nouakchott-Dakar-Abidjan et Lagos, selon Macky Sall.

Sur le continent les mêmes efforts de construction d’infrastructures d’interconnexion par des financements publics se poursuivent dans l’esprit du NEPAD, a dit le président sénégalais, salué l’implication du secteur privé.

Le sommet de Diamniadio entend rallier les principales parties prenantes, gouvernements africains, secteur privé, institutions de financement du développement, investisseurs institutionnels et partenaires au développement, notamment – autour du Plan d’action prioritaire 2 du Programme de développement des infrastructures privées en Afrique.

Un programme qui compte 69 projets dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des TIC et des transports, avec un investissement d’une valeur de 160 milliards de dollars.

Au programme du Sommet, figurent des tables rondes présidentielles, des débats d’experts et des sessions en ‘’boardroom’’ pour discuter de projets d’infrastructure spécifiques

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