« Dakar, 30 avr (APS) – Le médecin et économiste de santé, Farba Lamine Sall, a appelé, mardi, à travailler sur une approche multisectorielle pour faire de la Couverture sanitaire universelle (CSU) une réalité au Sénégal.
‘’Si nous voulons aller vers la CSU, il faut travailler sur une approche multisectorielle”, a déclaré le docteur Sall par ailleurs expert à l’USAID dans le cadre du projet ‘’Bâtir un système de santé résilient’’.
Farba Lamine Sall Faisait une communication sur la thématique ‘’les politiques d’accès à la santé et couverture maladie universelle’’ dans le cadre de la célébration de la journée de plaidoyer organisée par le Cadre de concertation, de coordination et d’action de plaidoyer (3Cap santé).
Selon M. Sall, le développement de l’offre de santé doit être porté et par le ministère de la santé, par le ministère des forces armées, le ministère du travail avec les entreprises d’assurance par tout acteur qui intervient dans cette offre.
Il a souligné que le secteur privé est aussi un pan extrêmement important pour avoir recours aux soins.
Farba Lamine Sall a rappelé que ‘’ce qui est recherché par le Sénégal, c’est la Couverture sanitaire universelle (CSU)’’ laquelle repose ”sur 4 piliers”.
”Le premier, c’est l’augmentation de l’offre de santé ; le deuxième pilier, c’est la protection contre les risques financiers liés à la maladie ; le troisième pilier, c’est la maitrise de la charge de morbidité par l’action vigoureuse à mener sur les faits éminents portant sur les secteurs de redevabilité ; un quatrième pilier qui est transversale concerne la mobilisation des ressources’’, a expliqué le médecin et économiste en santé.
Il a souligné que dans des pays où les moyens sont limités, la population va ”continuer à vivre avec des maladies évitables”. D’où, selon lui, la nécessité de mettre l’accent sur la prévention, la promotion de la santé et la multisectorialité.
”Le succès de l’hôpital est en dehors de l’hôpital. Si on arrive à avoir un réseau de santé qui marche bien, cela va limiter le nombre de malades qui arrivent à l’hôpital (…) ils seront mieux pris en charge; les médecins auront plus de temps pour le diagnostic, pour le traitement ce qui va améliorer la prise en charge’’, a t-il dit