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ACI: LES ACTIVITÉS ALTERNATIVES DES COMMUNAUTÉS FORESTIÈRES AUX CENTRES DES DISCUSSIONS


  29 Janvier      65        Environnement/Eaux/Forêts (6521),

 

Brazzaville, 29 janvier (ACI) –  Une quarantaine d’experts nationaux et internationaux impliqués dans la mise en œuvre du Programme de gestion durable de la faune réfléchit, du 28 au 31 janvier à Brazzaville, sur la protection de la faune et la réduction de la chasse, en sécurisant les bénéfices qu’apporte cette ressource aux communautés.

Au cours de l’atelier technique semestriel de suivi dudit programme, ces experts font le point des avancées réalisées et des actions prévues dans les six prochains mois. Ils échangent sur leurs expériences, car la façon de consommer la viande de brousse diffère d’un pays à un autre.

Dans ce contexte, les participants planchent sur sept sessions, dont celles qui portent sur la gestion des risques et mécanismes pour le règlement des griefs et sur la théorie du changement et mise en œuvre des projets sur les sites.

Pour la coordonnatrice régionale de la Fao pour l’Afrique centrale, Mme Sandra Ratiarison, c’est possible d’arriver à une  gestion durable de la faune sauvage si toutes les parties prenantes jouent leurs partitions. C’est un processus qui nécessite de s’adapter à tous les changements et d’anticiper sur des réalités  à venir, a-t-elle ajouté.

«Pour les concessions forestières, nous avons choisi le Bassin de Ouesso, où les animaux sont fortement abattus, afin d’éduquer les populations et de les amener à rompre avec leurs habitudes, surtout que cela évite les maladies zoonotiques», a révélé le coordonnateur national, M. Joachim Kondi.

Pour le ministre de l’Economie forestière, Mme Rosalie Matondo, le programme de gestion durable de la faune ne doit pas être perçu comme un obstacle à la lutte contre la pauvreté, mais comme une opportunité pour l’amélioration des moyens d’existence des communautés locales et la lutte contre la pauvreté.

«Nous devons penser aux activités alternatives pour ces populations», a-t-elle souligné, ajoutant que son département se préoccupe au quotidien de la mise en œuvre des activités  qui participent à la prise en compte de ces priorités dans cette quête complexe d’harmonie entre le développement économique et la préservation de la biodiversité. A cette fin, la collaboration des acteurs de la société est indispensable.

De son côté, la représentante de la Fao au Congo, Mme Suze Percy Filippini, a indiqué que «nous avons le devoir de conserver et de gérer les forêts de façon durable, puisqu’elles abritent environ 80% des espèces végétales et des animaux terrestres du monde».

Par ailleurs, elle a souligné que les résultats du programme joueront également un rôle important dans la réalisation du cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020, par conséquent de l’agenda 2030 pour le développement durable.

l’Union européenne (Ue) finance ce programme par le fait que celui-ci contribue non seulement à la conservation de la faune et de la biodiversité, mais aussi à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales qui dépendent de ces ressources, a expliqué l’ambassadeur de l’Union européenne (Ue) au Congo, M. Raul Mateus Paula.

Ce projet est financé à hauteur de 45 millions d’euros par l’Union européenne (Ue) à travers le 11ème Fonds européen de développement (Fed) et cofinancé par le Fonds français pour l’environnement mondial (Ffem), a-t-on appris.

Mis en œuvre dans 12 pays, ce programme est une initiative du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Acp).  En Afrique centrale, les sites pilotes sont situés au Congo, au Gabon, en République Démocratique du Congo (Rdc) et au Tchad. (ACI/ Loe Mercia)

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