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AFRIQUE-MONDE-DEVELOPPEMENT / L’Afrique doit privilégier l’approche continentale pour relancer son développement (experte)


  24 Avril      7        Economie (21056),

 

« Addis Abeba, 24 avr (APS) – Isabelle Durant, présidente du Mécanisme d’experts sur le droit au développement aux Nations unies, a invité, mercredi, les pays africains à privilégier l’approche continentale pour relancer leur développement après diverses crises subies ces dernières années.

”Au-delà du financement, l’approche continentale est importante pour que l’Afrique relance son développement après ces crises’’, a-t-elle insisté dans un entretien avec l’APS, en marge des travaux de la 10ème session du Forum régional africain sur le développement durable (10 FRADD), qui se tient à Addis Abeba, du 23 au 25 avril 2024.

Elle estime que la finance climatique, bien que très importante, ne peut pas remplacer le développement.

”C’est quelque chose qui vient en plus, mais ne peut pas prendre la place de tous les aspects liés à la lutte contre la pauvreté et les inégalités, l’éducation, la santé. Toutes ces questions méritent un traitement propre en termes de développement, auxquelles s’ajoute la finance climatique’’, a-t-elle expliqué.

‘’L’Afrique le fait d’ailleurs, car on sent une volonté d’aller plus vite et plus fort. Je pense que cela est important tout en gardant les politiques nationales qui sont évidemment adaptées aux régions et aux problèmes spécifiques que rencontrent les différentes sous régions africaines’’, a-t-elle dit.

Mme Durant estime que ”les voix africaines doivent se faire entendre, même s’il y a des différences entre les régions et que l’Union africaine puisse soutenir ces voix africaines, pour que l’Afrique se fasse entendre comme continent’’.

Le thème de cette édition est : ”Renforcer le programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 et éradiquer la pauvreté en période de crises multiples : la mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes’’.

Pour l’experte onusienne, ce thème montre que ‘’les ODD restent notre ciment commun’’.

Elle a rappelé qu’après la Covid 19, ‘’on a subi des reculs importants à cause de l’interruption de toute l’activité économique”.

”Les femmes et les filles singulièrement ont payé un tribut beaucoup plus lourd que les Etats, notamment en voie de développement, qui n’ont pas pu apporter un soutien comme les pays plus riches ont pu à la fois pour les individus et les entreprises’’, a-t-elle relevé.

Aujourd’hui, a-t-elle souligné, il s’agit de poursuivre le travail sur les ODD, qu’il faut l’inscrire sur le Sommet du futur qui se prépare en septembre prochain.

”C’est un pacte car, depuis 2015, on a adopté les ODD et il s’est passé beaucoup de choses, comme la Covid, la guerre en Ukraine, qui ont eu un impact sur le coût de la vie partout dans le monde, avec des conséquences inflationnistes”, a dit l’ancienne secrétaire générale adjointe de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

‘’Le monde a pu changer en si peu de temps. Nous devons pouvoir garder nos ODD comme notre ciment commun mais aussi ajouter un cadrant au pilotage multilatéral’’, a-t-elle préconisé.

Selon elle, pour pouvoir suivre l’évolution des ODD, il faut continuer le travail engagé en travaillant sur le financement qui est une question centrale.

Concernant le Sommet du futur, Isabelle Durant a expliqué qu’il consiste en un projet qui reprend quatre grands domaines, notamment la gouvernance économique, le développement durable, les questions de droit au développement, la question liée à la technologie et à l’accès au numérique.

‘’Pour tout cela, elle a indiqué qu’un  texte va être négocié par les pays membres au mois de septembre prochain’’.

Pour Mme Durant, ” ce Sommet du futur est une opportunité pour les Africains de faire entendre leurs voix communes pour que ce continent soit reconnu concrètement dans ses besoins, ses spécificités”.

‘’L’Afrique a un dividende démographique, un potentiel économique et climatique avec toutes les réserves de CO2. Le continent a énormément d’atouts mais aussi de handicaps liés au niveau de développement, à l’électrification, à tout ce qui fait que les besoins de base peuvent être rencontrés’’, a-t-elle déclaré.

Elle a indiqué que lors du sommet, plusieurs points seront abordés relativement, entre autres, à l’architecture financière, aux dettes, à la numérisation dans les ODD, au climat, et la nouvelle génération, entre autres.

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