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AFRIQUE SUBSAHARIENNE : DES TAUX DE CROISSANCE DE 3, 5 ET 3, 7 % EN 2019 ET 2020 (RAPPORT)


  13 Avril      86        Economie (21121),

 

Dakar, 13 avr (APS) – La croissance moyenne en Afrique subsaharienne
(pondérée par le PIB en parité de pouvoir d’achat) va atteindre 3,5 %
en 2019 et 3,7 % en 2020 contre 3 % en 2018, indique le FMI, dans un
nouveau rapport.

Le rapport sur les Perspectives économiques régionales pour l’Afrique
subsaharienne relève que ces projections représentent ‘’environ ¼ de
point de moins que prévu dans l’édition d’octobre 2018 des
Perspectives de l’économie mondiale (PEM).

‘’Ces chiffres globaux occultent toutefois des disparités
considérables entre les pays, avec des différences marquées entre les
pays riches et les pays pauvres en ressources naturelles’’, observe le
document.

Concernant les pays riches en ressources naturelles, ‘’les résultats
globaux restent médiocres dans les grands pays de la région, notamment
l’Afrique du Sud et le Nigéria’’.

Le rapport précise qu’après 1,9 %, en 2018, le Nigéria devrait
atteindre 2,1 % en 2019 sous l’impulsion du redressement de la
production pétrolière et d’une reprise de l’activité dans le reste de
l’économie, après l’élection présidentielle.

‘’Les perspectives à court terme restent cependant moroses en raison
de la baisse des cours du pétrole, qui a d’importants effets
secondaires, y compris en dehors du secteur pétrolier. À moyen terme,
et à politiques inchangées, la croissance devrait se stabiliser autour
de 2¾ % d’après les projections, ce qui implique une quasi-stagnation
du revenu par habitant’’, prévient le rapport.

Ces perspectives médiocres de croissance pourraient avoir une
incidence sur les performances régionales, directement, et
indirectement par ‘’le biais de leurs effets sur les partenaires
commerciaux du pays, des envois de fonds des travailleurs expatriés et
des liens financiers’’.

L’économie sud-africaine devrait progresser de 0,8 % en 2018 et 1,2 %
en 2019. Selon le rapport, ‘’son redressement repose sur une
amélioration progressive de la confiance des milieux d’affaires et des
consommateurs sous l’effet du recul des incertitudes entourant la
politique économique’’.
‘’À politiques inchangées, la croissance devrait se stabiliser autour
de 1,8 % à moyen terme, soit à peine plus que le taux de croissance
démographique. De ce fait, les retombées positives sur les autres
pays, par l’intermédiaire de la demande d’importations et du secteur
financier, risquent d’être limitées.’’

En revanche, pour les pays pauvres en ressources naturelles, le
rapport table sur ‘’une forte croissance d’environ 6,3 % en moyenne en
2019 et 2020’’.

‘’L’Éthiopie, troisième économie de la région par sa taille, devrait
voir sa croissance s’accélérer et atteindre 7,7 %, les incertitudes
liées aux vents politiques contraires et aux chocs extérieurs
diminuant.’’

Le document souligne que ‘’les principaux moteurs de la croissance
resteront l’investissement public rapide (Sénégal) et la consommation
privée (Côte d’Ivoire, Kenya), surtout à l’ouest et à l’est de la
région’’.

‘’La croissance devrait se redresser dans d’autres pays riches en
ressources naturelles, mais à un rythme plus modéré d’environ 3,1 % en
moyenne. À politiques inchangées, la croissance à moyen terme devrait
se stabiliser autour de 3¾ %, ou 1¼ % par habitant dans l’ensemble de
la région’’.

Ces chiffres demeurent cependant ‘’bien’’ en deçà de ‘’ce qu’il
faudrait pour hisser le niveau de vie des habitants de la région à
celui dont jouit en moyenne le reste du monde et pour permettre de
créer chaque année les 20 millions d’emplois nécessaires pour absorber
les nouveaux arrivants sur les marchés du travail’’.

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