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Afrique/Numérique: Nécessité aux jeunes africains de posséder les compétences numériques


  19 Décembre      55        Technologie (1043),

 

Brazzaville, 19 décembre (ACI) – La jeunesse africaine doit posséder les compétences numériques nécessaires, afin d’occuper les emplois dans ce domaine, a dit le président directeur général de Smart Africa, M Lacina Kone.

Il a souligné cette nécessité lors de son intervention, par visioconférence de Kigali au Rwanda, à l’ouverture de la première édition du forum africain sur les compétences numériques. Selon lui, la transformation numérique touche tous les continents, mais l’Afrique n’en ressent pas vraiment encore beaucoup d’impact. Il a expliqué que le continent est confronté à d’énormes pénuries de compétences numériques qui limitent les opportunités économiques et retardent la croissance du continent.

M. Kone a signifié que l’accès à un vivier des talents numériques diversifiés et qualifiés est un élément clé du succès collectif. Cependant, la transformation numérique offre des opportunités considérables, mais pour le saisir pleinement, il est nécessaire d’investir dans le développement des compétences, cela concerne, également, la capacité d’innovation.

Poursuivant son propos, il a souhaité que la création des viviers des talents numériques pour l’Afrique soit la main garde de l’effort, visant à doter l’Afrique des compétences numériques nécessaires ou transférées dans un monde de plus en plus connecté. A cet effet, « Nous devrons construire un vivier de talent numérique qui soit non seulement vaste, mais aussi agile et adaptable », a-t-il indiqué.

Au cours de cette édition, les participants ont suivi deux panels, notamment, le panel de segment ministériel de haut niveau avec pour thème, « politique et stratégie pour la création d’un vivier de talents numériques dans le cadre de l’agenda 2063 de l’Union africaine » et le panel des experts, sur les compétences numériques au service de la quatrième révolution industrielle de l’Afrique.

Concernant le thème du segment ministériel, le député Prince Bertrand Bahamboula a signifié que beaucoup reste à faire dans les secteurs de la santé, l’assurance, des finances etc. Les jeunes doivent réfléchir pour mettre en place des microcrédits, des digitaux qui vont permettre d’accompagner les citoyens qui évoluent dans le secteur informel.

Il a, aussi, expliqué que le e-commerce, c’est une plateforme qui crée des produits, les vend et les offre. A travers le e-commerce, les hommes et les femmes se rencontrent sur un marché, ce sont des plateformes électroniques qui peuvent émerger.

S’agissant de la quatrième révolution industrielle, le directeur général de Africa digital academy (Ada), M. Mamadou Drame a souligné la nécessité de préparer les jeunes que, notamment, les étudiants, les élèves, mais également, les agents actuels de l’administration publics pour ne pas risquer de rater cette 4e révolution industrielle.

En effet, il a fait savoir que les compétences numériques sont le socle sur lequel va reposer l’innovation, la productivité et la prospérité de l’économie dans un monde de plus en plus interconnecté. Il est impératif de développer une compréhension approfondie de ces technologies émergentes.

Pour lui, c’est une responsabilité des acteurs, de pouvoir échanger sur un cadre africain et de s’accorder sur les compétences dont on a besoin pour façonner l’Afrique de demain.

C’est pourquoi, ce forum doit être un lieu d’inspiration, de collaboration, de synergie pour renforcer les cadres, qu’il faut, mais également tous les mécanismes pour le développement des compétences numériques.

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