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AGROÉCOLOGIE : DES ORGANISATIONS PAYSANNES ET DE LA SOCIÉTÉ CIVILE PEAUFINENT LEUR CONTRIBUTION À LA POLITIQUE AGRICOLE NATIONALE


  29 Septembre      82        Agriculture (4157),

 

Thiès, 29 sept (APS) – Des organisations paysannes et de la société civile, regroupées au sein du Groupe de dialogue social et politique (GDSP) se sont retrouvées mardi à Thiès, pour valider leur contribution au Programme national d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNIASAN), a constaté l’APS.

L’atelier est organisé par le GDSP, avec l’appui du Projet d’appui à la transition agroécologique (PATAE) de la CEDEAO et de l’Initiative continentale Agriculture écologique et biologique (I-AEB) présente dans 9 pays africains.

Lors de cette rencontre qui se déroule au siège de la Fédération des organisations non-gouvernementales du Sénégal (FONGS) à Thiès, les représentants d’ONG et d’organisations paysannes partageront les contributions recueillies à la base et consignées dans un document, avant de formuler des recommandations au gouvernement, en vue de la mise en œuvre du PNIASAN.

Ce document sera une contribution du GDSP à la revue conjointe du secteur agricole (RCSA) 2019 du Sénégal.

La RCSA est un mécanisme de reddition de comptes et de suivi des engagements pris par les Etats africains à Maputo (2003) et à Malabo (2014), pour l’accélération du développement de l’agriculture.

Dans sa contribution, le GDSP insiste surtout sur l’intégration de l’agroécologie dans la politique agricole nationale.

Le GDSP en est à sa quatrième contribution, sur les cinq éditions de RCSA, a renseigné Ibrahima Fall, membre de son comité technique. La revue est une recommandation de l’UA, suivant les principes de responsabilité mutuelle et de redevabilité.

Dans un environnement de production « fortement dégradé », marqué par une baisse des rendements, les produits agricoles sont « plus ou moins contaminés par les intrants chimiques », a dit Saliou Ngom, chercheur à l’ISRA et correspondant national du PATAE de la CEDEAO.

D’où la nécessité de promouvoir une agriculture « innovante et productive », en faisant en sorte que les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et des systèmes de production soient intégrées dans les politiques agricoles et appliquées « en milieu réel, c’est-à-dire les petites exploitations familiales ».

Un autre atout de l’agroécologie est de faciliter l’exportation des produits agricoles, a noté M. Ngom.

Le « référentiel » qui sera produit au terme de ces échanges, servira de « tableau de bord » mis à la disposition de tous les acteurs, y compris l’Etat, pour promouvoir l’agroécologie en milieu paysan, a dit M. Ngom.

Le texte documentera des « résultats concrets » obtenus sur le terrain et fera des « propositions concrètes » pour que ce type d’agriculture soit intégré dans la politique de l’Etat. Il sera remis au ministère de l’agriculture et de l’Equipement rural.

Le PATAE, financé par la CEDEAO et appuyé en cela par l’UE et l’AFD pour un montant global de 16 millions d’euros, promeut l’agroécologie dans cet espace en commençant par 15 projets-pilotes répartis dans cinq pays membres que sont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo.

Membre du GDSP, Abdou Aziz Badji, président du CRCR de Ziguinchor et secrétaire général de la FONGS, estime que « l’espoir est permis » de voir leur contribution prise en compte dans les politiques publiques, dès lors qu’il s’agit d’un programme supranational.

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