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Alioune sarr propose un cadre de concertation élargi sur la filière avicole


  20 Juin      78        Agriculture (4161), Economie (21121),

 

Dakar, 20 mai 2018 (APS) – Le ministre du Commerce a annoncé mercredi qu’il comptait proposer prochainement au Premier ministre la mise sur pied d’un Cadre de concertation élargi sur la filière avicole, parlant d’une « coalition » entre le gouvernement et les acteurs pour sauvegarder cette filière mais aussi aller à l’assaut du marché africain et international.

Alioune Sarr a fait cette annonce à la fin de sa visite à la Sedima.

Le ministre a visité des sites de reproduction, un couvoir, une ferme d’abattage et l’usine de fabrique d’aliment de volaille. Dans ses différents sites, l’entreprise a consenti d’importants investissements qui permettent une production respectant les standards de sécurité et de qualité internationaux.

Pour le ministre du Commerce, une fois mis sur pied, ce cadre de concertation élargi réfléchira sur la commercialisation, la fiscalité, les prix, etc. L’objectif étant selon lui de sauvegarder cette « filière porteuse », mais aussi de « veiller à ce que le pouvoir d’achat des Sénégalais ne soit pas dégradé ».

Alioune Sarr a promis que le gouvernement va commencer à y travailler avant la Tabaski. « Le but est d’avoir un bon poulet à un prix compétitif », a-t-il dit.

Le ministre a insisté sur la qualité, estimant que cela permettra d’exporter sur le marché africain, dans le cadre par exemple de la Zone économique de libre échange continentale (ZLECA).

Par rapport aux normes de qualité, Alioune Sarr dit avoir trouvé à la SEDIMA des installations qui n’ont rien à envier à ce qui se fait dans les pays développés, soulignant que cela est important pour faire face à la concurrence.

Le ministre dit avoir été « émerveillé » par ce qu’il a vu à la SEDIMA où d’importants investissements ont été faits ces dernières années pour relever le niveau de la qualité.

Alioune Sarr a qualifié la filière avicole de « filière porteuse » et réaffirmé que la politique d’interdiction d’importer la volaille et des produits dérivés « reste inchangée ». Il a souligné que la filière bénéficie des mécanismes de régulation sectorielle mis en place par le gouvernement et « consignés dans les engagements internationaux » du Sénégal.

L’aviculture génère 50 000 emplois directs et 200 000 emplois indirects, a rappelé le ministre, assurant que le gouvernement va continuer à accompagner le secteur qui connaît déjà une « autosuffisance ».

Le gouvernement va tout mettre en œuvre pour accompagner cette filière, a soutenu le ministre, estimant toutefois que les acteurs ne doivent pas dormir sur leurs lauriers. « Ils peuvent compter sur le gouvernement », a dit Alioune Sarr, qui a appelé les acteurs à mettre l’accent sur la qualité, l’innovation et la compétitivité dans le secteur.

La vice-présidente de la SEDIMA, Seynabou Seck, s’est réjouie de la visite du ministre, saluant les mesures de protection dont bénéficie le secteur. La SEDIMA dispose aujourd’hui de deux couvoirs d’une capacité de production de 30 millions de poussins par an, extensible à 45 millions, a-t-elle dit, rappelant que les besoins du marché sénégalais sont évalués à 45 millions de poulets.

L’usine de fabrique d’aliment de volaille produit 1000 tonnes par jour. Toutefois, elle a évoqué un problème d’intrants. Les aliments de base dont le maïs qui rentrent dans la fabrication du produit étant importés, il se pose alors un problème de compétitivité, a-t-elle déploré. Elle a aussi plaidé pour une exonération de la TVA.

L’entreprise, créée en 1976, oeuvre « pour atteindre l’autosuffisance alimentaire en rendant le poulet et l’oeuf accessibles aux populations grâce à une politique de mise sur le marché d’intrants avicoles d’excellente qualité (poussins, aliments, équipements et matériels avicoles) aux meilleurs prix ».

Le groupe se prévaut aussi d' »un vaste programme d’investissements couplé à une trentaine d’années d’expériences, une grande capacité d’innovation (qui lui) ont permis d’être, aujourd’hui, un des leaders sur le marché au Sénégal et dans la sous-région ».

Le Groupe SEDIMA se déploie dans le secteur avicole, l’agro-business, la minoterie et l’immobilier. Son cœur de métier reste l’aviculture avec la production et la commercialisation de poussins d’un jour, d’aliments de volaille et bétail, la distribution de matériels avicoles, d’œufs de consommation, la réalisation de projets avicoles clés en main.

Depuis 2014, il s’est lancé dans la production de farine de blé tendre avec la production de farine boulangère, pâtissière et biscuitière.
OID/ASB/ASG

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