Ouagadougou, 19/12/2022 (MAP) – Au moins deux soldats burkinabè et six civils ont été tués samedi lors de deux attaques distinctes dans le nord et l’est du Burkina Faso, ont indiqué lundi des sources sécuritaires et locale.
La première attaque a eu lieu près de Bouroum, dans la province du Namentenga (nord) où « une équipe des forces de défense et de sécurité (FDS) en mission a heurté un engin explosif improvisé », a déclaré une source sécuritaire, citée par des médias.
« Malheureusement, deux soldats ont été tués et cinq blessés qui ont été évacués pour des soins appropriés », a ajouté la même source.
La deuxième attaque s’est produite samedi dans le village de Kokodé, sur l’axe Tendokogo-Bittou, dans le centre-est du pays, près du Ghana.
« Des individus armés ont intercepté un car de transport en commun faisant également des victimes », a indiqué la source sécuritaire.
Une autre source sécuritaire a évoqué un bilan de « six civils tués par les assaillants qui ont aussi dépouillé les passagers du car ».
« Parmi les victimes figure un important opérateur économique de la région », a ajouté un membre du syndicat des commerçants de la région.
Depuis 2015, le Burkina Faso est régulièrement endeuillé par des attaques jihadistes qui ont fait des milliers de morts et contraint quelque deux millions de personnes à fuir leurs foyers. Ces attaques de groupes liés à l’Etat islamique et à Al-Qaïda visant militaires et civils se sont multipliées ces derniers mois, essentiellement dans le nord et l’est du pays.
Le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition du Burkina, s’est donné pour objectif « la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes ».
Entre le 1er et le 10 décembre, 39 « terroristes » ont été tués lors d’une opération contre les groupes terroristes menée entre le dans le nord-ouest du Burkina Faso, avait indiqué l’armée dans un communiqué.
