Brazzaville, 04 novembre (ACI) – Le Président Denis Sassou N’Guesso a adressé ses condoléances récemment à Oyo, dans le département de la Cuvette, à son homologue camerounais, M. Paul Biya, par l’entremise du ministre camerounais des Finances, M. Paul Moutaze, suite au décès d’une quarantaine de citoyens camerounais, provoqué par le dernière pluie diluvienne qui s’est abattue à l’extrême nord du Cameroun, ayant fait de nombreux dégâts matériels.
Reçu en audience par le Chef de l’Etat congolais, M. Moutaze a été porteur d’un message du Président camerounais, dont le contenu n’a pas été révélé à la presse.
Selon M. Moutaze, «le Président Sassou-N’Guesso n’est pas resté insensible à ce qui est arrivé au Cameroun. Il a transmis au Président Biya ses condoléances ainsi qu’aux familles éprouvées», tout en poursuivant que chaque fois qu’un des pays de la sous-région connaît un sinistre, généralement, il y a une solidarité agissante entre les Chefs d’Etat.
L’homme d’Etat camerounais a rappelé que le Congo et le Cameroun sont deux pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et que les deux Chefs d’Etat, MM. Sassou-N’Guesso et Biya, ont toujours entretenu de bonnes relations.
Les rencontres et les échanges épistolaires entre les deux Chefs d’Etat en sont la preuve, a déclaré M. Moutaze à la presse. «… Le plus important est que ces deux Présidents, qui s’estiment, à intervalle régulier, aiment parler des problèmes de la sous-région. C’est ce que le Président Sassou-N’Guesso a fait en me passant un certain nombre de messages destinés à son frère et ami. Je me fais le devoir de transmettre ces différents messages», a-t-il dit.
Pour lui, les deux dirigeants se concertent très souvent, qu’ils soient présidents en exercice de la Cemac ou non. Ils peuvent se rencontrer ou échanger par des émissaires. «J’en suis un, aujourd’hui», a-t-il confié.
«Il est fort possible qu’en tant que président en exercice de la Cemac qu’il reçoive ses pairs un jour ou l’autre. Certes, ce sont les Chefs d’Etat qui décideront, mais il est clair qu’un jour ou l’autre, ils vont se rencontrer pour parler des problèmes de la sous-région, a conclu M. Matouze. (ACI)
