Gagnoa, 12 juin (AIP)- La thèse du phénomène des ‘microbes’ ou enfants en conflits avec la loi, née au lendemain de la crise post-électorale, ne doit pas être posée comme des personnes à sacrifier, mais plutôt comme des jeunes gens à protéger, a défendu depuis Gagnoa, la Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI).
Il s’agit de « nos enfants » qui sont en difficulté, a défendu le secrétaire exécutif de la commission nationale, René Hokou Légré, venu samedi, à Gagnoa, dans la cadre d’une mission nationale qui consiste en l’installation des forums régionaux des droits de l’homme. Selon lui, la CNDHCI estime qu’ils sont victimes d’une situation qu’ils n’ont pas voulue.
L’approche de la CNDHCI est totalement différente de celle du commun des mortels, a poursuivi Hokou Légré, estimant qu’il revient à l’Etat de créer les conditions de la réinsertion de ces enfants. « Il faut les sortir de la rue, parce que leur place n’est pas dans la rue », a-t-il insisté.
Pour le secrétaire de l’organe consultatif étatique qui a en charge la promotion et la protection des droits de l’homme, la logique de sa structure n’est nullement d’incriminer qui que ce soit, mais plutôt, d’œuvrer à mettre en place des moyens avec toutes les personnes susceptibles d’en trouver.
Fort de cette conception, il dit avoir besoin de la commission régionale ainsi que des organisations de la société civile, pour mener à bien cette mission.
(AIP)
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