Yamoussoukro, 18 sept (AIP)- Plus d’une vingtaine de journalistes et de point focaux des ministères participent, depuis lundi à Yamoussoukro, à un atelier de renforcement des capacités pour une communication publique efficiente sur les risques de crises sanitaires.
Initiée dans le cadre du projet « Breakthrough Action » et financée par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), cette session de formation des formateurs a pour objectif de former un pool de facilitateurs parmi les professionnels des médias (audiovisuels, presse numérique et presse écrite) et les points focaux des ministères en matière de communication sur les risques dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de sécurité sanitaire en Côte d’Ivoire (PANSS).
La directrice adjoint du projet, Mieko Mckay, a salué la présence massive des journalistes à ce séminaire et l’intérêt accordé aux maladies émergentes à potentiel épidémique. Elle a estimé qu’il est nécessaire de former les journalistes et les points de focaux en vue d’une meilleure communication de proximité.
Selon le formateur, Zio Moussa, cette session qui prendra fin samedi, consiste à donner des outils aux participants pour être efficaces dans la diffusion de l’information et dans la gestion de la communication en situation d’urgence sanitaire.
« Nous allons également leur donner les moyens pédagogiques, afin qu’ils soient capables d’être des formateurs », a précisé le journaliste-écrivain, par ailleurs président de l’Observatoire de la liberté de presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED).
Suite aux efforts déployés par le gouvernement ivoirien pour éviter l’entrée du virus Ebola et sa propagation dans le pays, il est apparu nécessaire de former des spécialistes pour faire face à la menace d’épidémies majeures de maladies infectieuses, en raison des trafics transfrontaliers, des insuffisances liées au système de santé et à des pratiques ménagères et socioculturelles exposant les populations aux risques d’infection.
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