DÉBAT EN LIGNE DE L’UNESCO SUR LE TRAFIC DE BIENS CULTURELS, LE 14 SEPTEMBRE
Dakar, 9 sept (APS) – L’UNESCO annonce organiser, mardi 14 septembre, un débat en ligne portant sur la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, un phénomène qui « a atteint des proportions considérables, en particulier dans les zones touchées par des conflits armés ou des catastrophes naturelles ».
Dans un communiqué, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture précise que ce débat en ligne se tiendra entre 12h00-18h00, en partenariat avec l’Union européenne.
Intitulée « La lutte contre le trafic illicite de biens culturels : pour un dialogue mondial renforcé », cette rencontre va « réunir l’ensemble des acteurs de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels », selon les organisateurs.
« Les intervenants échangeront sur la nécessité d’une approche collaborative pour renforcer la lutte contre ce trafic au niveau mondial et sur les actions concrètes à entreprendre », précise le communiqué.
Il ajoute que cette conférence internationale « abordera toutes les problématiques du trafic illicite : responsabilisation déontologique des acteurs, preuve de la provenance, lutte contre le blanchiment d’argent et les ventes illicites en ligne de biens culturels ».
Il rappelle que ces dernières années, « le trafic illicite de biens culturels a atteint des proportions considérables, en particulier dans les zones touchées par des conflits armés ou des catastrophes naturelles ».
« Durant la crise sanitaire, la restriction des mécanismes de surveillance et de protection, ainsi que des ressources, a détérioré la situation : musées fermés pris pour cible, sites archéologiques pillés à grande échelle, et recrudescence notable de ventes illicites en ligne ont été observés », note le communiqué.
Selon la même source, ce débat « découle des efforts continus de l’UNESCO pour mettre en œuvre la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriétés illicites des biens culturels ».
De même s’inscrit-il dans la volonté de l’UNESCO, de ses partenaires et des Etats partie de « travailler ensemble pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels et responsabiliser l’ensemble des acteurs impliqués ».
« Le trafic illicite des biens culturels est un fléau mondial, lucratif, le plus souvent lié aux autres filières du crime organisé. Il affecte toutes les régions du monde, et la pandémie a aggravé la situation », a relevé la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.
« Nous devons responsabiliser davantage tous les acteurs concernés pour lutter contre ces crimes qui constituent une atteinte à l’identité des peuples », ajoute-t-elle dans des propos rapportés par le communiqué.