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Dynamique des prix en Afrique : la société Cadence international propose l’achat collectif contre la vie chère


  25 Avril      56        Economie et Finance (835),

 

Lomé, 25 avr. (ATOP) – Le président-directeur général de Cadence international SA, une société d’intermédiation commerciale et de services associés, John Doh Atutonu, a animé, le samedi 23 avril à Lomé, une conférence de presse sur le thème « Le mal achat et l’escalade des prix en Afrique ».
Cette rencontre vise à éduquer et à renforcer les capacités des entreprises et des ménages à réaliser des économies substantielles lors de l’acquisition de biens, de services et de travaux. Elle a été une occasion pour le promoteur de dénoncer le « mal achat » (acheter plus cher par rapport au prix normal) et de proposer les achats collectifs pour baisser les prix sur les marchés.
Le promoteur offre aux acteurs économiques, une plateforme d’apprentissage, de persuasion et de rappel en matière de contrôle de l’utilisation des ressources. Il promet de former les responsables d’entreprises et de ménages au concept du mal achat et de ce que son impact surtout escalade des prix qui en découle, constitue un revers pour la vie socioéconomique des populations.
M. Atutonu a édifié les journalistes sur l’opportunité et la possibilité offertes aux agents économiques, y compris les ménages, de jeter les bases de l’amélioration de leur situation financière en adoptant le ‘bon achat’
C’est après une trentaine d’années de carrière que M. Atutonu a voulu se rendre beaucoup plus utile à l’économie de son pays. Pour cela il est rentré dans la recherche économique en particulier. « Ce n’est pas dans le sens de créer une entreprise pour nécessairement de l’argent mais mon orientation c’est la satisfaction des besoins réellement consentis par mes concitoyens c’est mon objectif principal », a-t-il confié. Il a précisé qu’en économie, les besoins sont classés de façon sectorielle mais au niveau individuel, il y a des besoins physiologiques par exemple les besoins d’accomplissement personnel et autre mais pour lui, se sont les besoins physiologiques qui l’importent. « Je m’occupe de deux besoins : ce qu’il faut faire pour que les gens trouvent à manger régulièrement et aussi je m’occupe de leur santé avec un accent particulier sur la santé préventive parce que je pense que c’est du gaspillage d’investir dans la santé curative », a poursuivi M. Atutonu.
S’agissant du mal achat et l’escalade des prix sur les marchés en Afrique, il souligne que « quand nous achetons mal (faire le mal achat) nous donnons l’opportunité aux personnes qui nous vendent d’avoir l’argent et de se sentir maître ou de penser avoir un pouvoir sur nous et elles manipulent les marges en notre défaveur. Mon intention c’est veiller pour que ces marges soient réduites c’est pourquoi j’ai introduit mon document d’orientation par l’exploitation des marges pour pouvoir avoir un impact sur la rentabilité des entreprises et aussi sur le revenu des ménages et avoir une étape de dépenses de l’Etat réduite avec plusieurs impacts ».
M. Atutonu affirme que parmi les aspects qui l’importent le plus, il y a l’achat collectif qui sera une organisation qui nécessitera un coordonnateur et il faut avoir une méthode de gestion. « Je pense que j’ai l’expertise requise pour conduire cette opération pour toute la population et j’ai déjà introduit des systèmes de formation pour former beaucoup plus de personnes à cette méthode qui est la mienne et je dis que cette méthode que j’ai trouvée par un processus inductif. Je suis passé de la pratique à la théorie. Quand on le fait de cette manière, on maitrise sa propre théorie que celle qui est importé du blanc. Jusqu’à présent si une solution définitive n’est pas trouvée pour la vie chère, il y a certains Etats qui mon déjà communiqué que les autorités sont désespérées. Je représente aujourd’hui une solution idéale pour le Togo et plusieurs Etats », a-t-il dit.
« Au Togo j’ai déjà le dossier dans le système et il reste à suivre et à gérer mais à mon sens je pense que ça prend trop de temps. Je préconise l’achat collectif pour la vie chère aux Togolais et au même moment je sais qu’ils ne peuvent pas le faire. Mais avec le système que je vais mettre en place je pense maitriser la situation et je peux même signer un contrat avec un délai que je peux appuyer sur un bouton et les prix vont baisser au Togo. Ce bouton c’est que par l’opération que nous faisons, nous allons créer une zone de prix réduit dans le système lorsque cette zone va habiter ensemble avec le marché traditionnel, les acheteurs du marché traditionnel vont se plaindre à leurs fournisseurs qui seront contraints de descendre les prix et quand ils vont descendre les prix, on aboutirait à une réduction générale des prix sur le marché », a-t-il conclu.

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