Dakar, 7 mai (APS) – La double confrontation entre le Sénégal et la Guinée-Bissau, pour les éliminatoires de la CAN 2021, ne sera pas une promenade de santé pour les Lions, a prévenu le président de la Fédération bissau-guinéenne de football, Manuel Lopes Nascimento.
‘’L’équipe du Sénégal, on la respecte, mais le football, c’est le football’’, a-t-il dit mercredi à un panel de journalistes africains, via le réseau social WhatsApp.
Le Sénégal est mieux placé que la Guinée-Bissau dans le classement du football africain et mondial, mais l’équipe bissau-guinéenne « ne va se laisser faire’’, selon Manuel Lopes Nascimento.
‘’On est là, on tient bien. On se prépare et on attend le jour de la compétition’’, a-t-il dit, concernant la double confrontation initialement prévue en mars dernier pour la troisième et la quatrième journées des éliminatoires de la CAN 2021.
Les deux rencontres ont été reportées comme tous les autres matchs des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, en raison de la pandémie de Covid-19.
Dans un entretien récent avec des journalistes, via WhatsApp, le secrétaire général de la Confédération africaine de football, le Marocain Abdelmounaim Bah, a déclaré que l’instance de régulation continentale pouvait organiser ces éliminatoires, grâce aux fenêtres internationales.
Il avait précisé que deux fenêtres internationales étaient nécessaires pour programmer les éliminatoires de la prochaine CAN, dont la phase finale est prévue en janvier prochain au Cameroun.
Mais, Abdelmounaim Bah avait précisait que tout dépendait de la pandémie de Covid-19, le plus important étant, à son avis, de protéger les joueurs de cette maladie.
Le Sénégal est leader de son groupe de qualification, avec deux victoires, sur le Congo (2-0) et l’e-Swatini (4-1).
La Guinée-Bissau, après un premier succès contre l’Eswatini (3-0), lors de la première journée, a été battue (0-3) par le Congo à Brazzaville, lors de sa deuxième sortie.
Les Djurtus de la Guinée-Bissau ont pris part aux deux dernières éditions de la CAN, en 2017, au Gabon, et en 2019, en Egypte.
