Libreville, 15 Février 2023 (AGP) – La notion du bien-être dans sa globalité et la qualité de vie en milieu professionnel, ont été au centre des discussions d’un séminaire ouvert ce jour, à Libreville. Organisé par le ministère de la Justice, par l’entremise de la direction générale du Bien-être, les travaux se dérouleront les 14, 15 et 16 février 2023, animés par des experts, au profit des directeurs généraux des administrations publiques.
Les entreprises doivent s’adapter au rythme des évolutions dont les impacts sur le travail sont autant de défis à relever. L’articulation entre la qualité de vie au travail et le niveau de compétitivité et de performance de l’entreprise est étroitement liée.
C’est pourquoi le ministère de la Justice, garde des sceaux, chargé des droits de l’Homme et de l’égalité des genres a jugé utile d’organiser un colloque de sensibilisation afin de donner de nouvelles clés qui amélioreront à terme le bien-être en milieu professionnel. Ainsi, la joie de vivre, le rire, le sentiment d’appartenance et de réalisation, plus de cohésion, la fluidité de la communication, la synergie, figurent en bonne place des recommandations issues des échanges.
L’objectif principal de ces rencontres est de lutter contre le stress en milieu professionnel. Pour ce faire, des mesures psychosociales susceptibles de garantir aux agents publics un bien-être au travail sont aussi des solutions contre le stress.
Dans son discours d’ouverture, le représentant du ministre de la Justice empêchée, le secrétaire général, François Mangari a affirmé que la question du bien-être est une préoccupation majeure pour les populations, en général et les travailleurs en particulier. Il a rappelé de nombreuses politiques mises en œuvre pour permettre aux compatriotes d’y parvenir.
Avant, le salaire était la principale motivation du travailleur. Aujourd’hui, ce dernier sollicite l’appartenance à son milieu professionnel, le besoin de se sentir utile et d’être apprécié par son employeur. L’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, l’espace de travail aéré et confortable occupent une place importante dans le monde du travail, a-t-il déclaré.
Avant d’ajouter que : Cela passe par la nécessité de veiller à la santé, à la sécurité, à la qualité de vie et à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. Il nous faut minimiser les situations de stress au travail qui causent de nombreux dégâts physiques et psychologiques susceptibles d’affecter le rendement des travailleurs. C’est pour pallier à ces difficultés que le département a initié ces rencontres de sensibilisation.
Dans sa transmission et partage de connaissances et d’expériences aux responsables d’administration, Béatrice Rothan, expert en qualité de vie et développement personnel, psychologie positive, a dit qu’un bien-être durable répond aux besoins fondamentaux de l’Homme. Les besoins fondamentaux ont pu se référer à la Pyramide de Maslow et à d’autres chercheurs qui peuvent se résumer en trois. C’est-à-dire, un besoin d’affiliation, un besoin d’autonomie et un besoin de compétence. Donc, quand on répond à ces besoins fondamentaux de l’être humain à travers différents choix et actions qu’on peut réaliser, on est sur un bien-être durable , a-t-elle expliqué, non sans préciser qu’il va au-delà du plaisir ou du désir. Car, ce qui est recherché, c’est le sens de la vie et de la motivation.
Sur les dangers du manque de ce bien-être au sein d’une administration, la spécialiste a cité la perte d’efficacité, la baisse de performance, l’absentéisme, la perte du sens au travail, la baisse de motivation.
Les participants ont également évoqué pêle-mêle les causes qui entraînent le stress en milieu de travail. Notamment, la pression du travail, l’absence d’un cadre de travail agréable, avec du matériel adapté et des espaces de détente etc.
