Libreville, 29 Octobre (AGP) – Sous le patronage du ministère de la Santé, un symposium sur les questions de fabrication du médicament au Gabon a été organisé à Libreville le jeudi 28 octobre écoulé par la santé pharmaceutique, sous le thème «Les bonnes pratiques thérapeutiques».
Dans son discours circonstanciel, le directeur général de la santé pharmaceutique, Rajeev Lila a exprimé sa satisfaction quant au travail fourni sur la fabrication des médicaments Made in Gabon. C’était en présence du ministre de la Santé, Dr. Guy-Patrick Obiang Ndong et son collègue chargé du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya.
«L’année dernière le président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a inauguré le laboratoire de la santé pharmaceutique. Nous avons fabriqué quarante types de médicaments déjà disponibles et nous avons déjà les autorisations pour les mettre sur le marché pour 140 médicaments», a-t-il fait savoir. Avant d’ajouter que «nos médicaments de la Covid-19 sont utilisés depuis longtemps par le Copil et nous avons beaucoup de médicaments contre l’hypertension et le diabète».
Pour Rajeev Lila, le Gabon peut déjà commercialiser ses produits pharmaceutiques, car des contacts ont déjà été établis avec les pays voisins et surtout de la sous-région.
Pour sa part, le ministre gabonais de la Santé, Dr Guy-Patrick Obiang Ndong a exprimé sa fierté quant à cette avancée qui fait du Gabon aujourd’hui un pays producteur de médicaments.
«Le 10 décembre 2020, le chef de l’Etat son Excellence Ali Bongo Ondimba avait procédé à l’inauguration de la première usine de fabrication de médicaments au Gabon. Cette usine traduit aujourd’hui la volonté des plus hautes autorités de ce pays qui est de faire en sorte que le Gabon puisse passer de consommateur de médicaments à producteur des médicaments. Il s’agit ici, durant ce symposium, d’expliquer aux praticiens le bon usage des médicaments. Et l’objectif est de soigner les gabonais à moindre coût», a expliqué le membre du gouvernement.
La pandémie de la Covid-19 a donné des enseignements aux autorités gabonaises. Avec l’arrêt des importations, le Gabon a décidé d’être automne pour pouvoir prendre en charge les besoins primaires et cette usine de fabrication de médicaments en est un exemple.
