Dakar, 5 juin (APS) – La modernisation du secteur de l’énergie nécessite une action combinée des institutions publiques avec un secteur privé »dynamique » et »proactive », a souligné mardi à Dakar, Friederike Von Stieglitz, directrice résidente de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).
« La modernisation du secteur de l’énergie est un processus qui requiert une convergence d’actions des institutions publiques. Elle nécessite aussi un dynamisme et une attitude proactive du secteur privé », a-t-elle fait savoir.
« Cela passe également par un renforcement du capital humain, le développement de la créativité et de l’innovation pour la mise en œuvre de projets structurants », a-t-elle indiqué lors d’une réunion de coordination du Programme d’enseignement supérieur pour les énergies renouvelables (PESEREE).
Le comité de pilotage dudit programme s’est notamment penché sur la deuxième phase de sa mise en œuvre prévue à partir de janvier 2019 avec un financement de 2 millions d’Euros (1,3 milliard de francs CFA).
« Le projet contribuera à la mise à disposition de l’expertise nécessaire pour la modernisation du secteur, mais aussi au renforcement de l’employabilité des jeunes diplômés et à leur auto emploi », a fait valoir Von Stieglitz.
Le programme va également œuvrer à « l’amélioration des capacités de formations professionnelles et l’élimination des obstacles à l’électrification dans les zones rurales », a-t-elle également laissé entendre.
« Ce programme est en phase avec deux des grandes priorités du Plan Sénégal émergent (PSE) à savoir la modernisation du secteur de l’énergie et la promotion de l’emploi des jeunes », a pour sa part réagi Mary Teuw Niane.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’est ainsi réjoui de la décision d’extension du programme à l’ISEP de Thiès (Institut supérieur d’enseignement professionnel) et de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) dans son volet énergies renouvelables.
Le GIZ-PESEREE est un partenariat entre le ministère de l’Enseignement supérieur et la coopération allemande au développement (GIZ) qui a démarré en 2014.
Il a pour objectif de renforcer l’employabilité et l’esprit d’entrepreneuriat dans la diversification des sources d’énergie, d’élargir l’accès à l’énergie grâce aux énergies renouvelables et de renforcer les capacités des acteurs du secteur et du sous-secteur.
La première phase du programme entamée il ya deux ans a bénéficié d’un financement de 3,5 millions d’Euros de la GIZ (2,2 milliards de francs Cfa), selon l’équipe de coordination du programme.
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