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L’administration fiscale et les acteurs du café-cacao réfléchissent sur les procédures de contrôle des prix de transfert


  6 Octobre      88        Economie (21192),

 

Abidjan, 06 oct 2023 (AIP)-Les acteurs des organisations professionnelles agricoles et des agents de l’administration fiscale ont participé, jeudi 5 octobre 2023, à Abidjan, à un atelier sur le contrôle des prix de transfert dans la filière café-cacao, à l’initiative du ministère du Budget et de Portefeuille de l’Etat.

Il s’agissait, pour l’administration fiscale, de préciser sa position et clarifier les méthodes utilisées pour le contrôle des prix de transfert dans le secteur du café-cacao.

Le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a fait savoir, à l’ouverture de l’atelier, que la problématique liée à l’intégration des règles et principes de contrôle des prix de transfert dans le dispositif fiscal ivoirien crée des incompréhensions et des difficultés entre l’administration fiscale et les opérateurs économiques, particulièrement ceux du domaine des matières premières.

Le ministre Sanogo a relevé que des divergences persistent, en raison de la politique de commercialisation du café et du cacao.

Pour lui, il était important que les deux parties se rencontrent pour arrêter une convergence de vues, à travers des procédures claires et transparentes, afin de préserver des rapports sains entre les parties impliquées dans la commercialisation des matières premières.

« Ce qui importe, c’est que nous puissions avoir une situation d’équilibre qui soit profitable à tous. Nous devons avoir des règles de compréhension communes et passer du duel au duo, afin que tous les acteurs aient une compréhension commune et partagée de la façon dont la collecte des impôts se passe. Le plus important est que l’Etat continue d’avoir des ressources pour développer le pays », a-t-il affirmé.

« En Côte d’Ivoire, sur 47.000 milliards FCFA de produit intérieur brut (PIB), nous ne collectons que 13% de recettes fiscales pour financer les biens collectifs (routes, sécurité, éclairage, écoles, hôpitaux, etc.) », a expliqué le ministre, rejetant les allégations selon lesquelles la Côte d’Ivoire est classée parmi les pays qui ont les pressions fiscales les plus importantes.

Le taux de 13% est d’une faiblesse qui oblige l’Etat à aller chercher les ressources supplémentaires à l’extérieur, selon le ministre du Budget.

« C’est dans notre intérêt à tous de faire en sorte que les ressources pour financer les biens collectifs puissent être suffisantes, de sorte à réduire la dépendance que l’Etat peut avoir vis-à-vis des ressources extérieures et permettre aux investissements publics de se poursuivre, pour le bien-être des populations », a appelé M. Sanogo, exhortant chaque ivoirien à travailler pour avoir des situations qui soient favorables à tous.

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