Porto-Novo, 12 Août (ABP) – Le président du conseil d’administration de l’Union générale pour le développement de Ouidah (UGDO), Gratien Dieudonné Aguessy, au cours d’une interview à l’Agence Bénin Presse, a indiqué mardi que le Bénin d’aujourd’hui, Dahomey d’alors, présente un bilan plus ou moins acceptable dans différents secteurs.
Selon le président de l’UGDO, le secteur primaire qui regroupe l’agriculture, l’élevage et la pêche a connu quelques avancées, mais on pourrait mieux faire. Pour lui, en 60 ans d’indépendance, nous continuons à pratiquer la pêche artisanale tandis qu’ailleurs, des acteurs dans le domaine ont des techniques modernes de pêche, car a-t-il expliqué « le nombre de bouche à nourrir grandit chaque jour».
Abordant quelques activités dans le secteur secondaire, M. Aguessy a estimé qu’il y a très peu d’industries. « Ce qui fait que la plupart de ce que nous produisons sont considérés comme matière première pour d’autres industries qui sont installées ailleurs », déploré cet acteur de développement. Il a précisé que « nous sommes dans la géopolitique et c’est
celui qui a le pouvoir le plus fort qui détermine le prix auquel il va acheter vos matières premières ».
Il les achète, poursuit-il, au prix qu’il souhaite ; les transforme en produits finis et il revient nous vendre cela plus cher. Il a également expliqué que le décollage de l’économie d’une nation passe forcément par
l’installation des usines afin de transformer ses matières premières en produits finis. A l’en croire, au niveau du secteur tertiaire, des avancées ont été constatées. il a toutefois déploré le fait que « la formation donnée dans nos universités et écoles, ne soit toujours pas en adéquation avec la demande sur le marché du travail ».
Pour M. Aguessy, les réformes engagées depuis ces dernières années témoignent de l’essor de notre économie nationale.