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LE DG DU GIABA ÉVOQUE L’IMPORTANCE DES ÉVALUATIONS MUTUELLES


  20 Avril      198        Economie (21030),

 

Saly-Portudal (Mbour), 19 avr (APS) – Le Directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Kimélabalou Aba, a insisté, mardi, sur l’importance des évaluations mutuelles dans la lutte contre le blanchiment d’argent.

Il s’exprimait au démarrage, à Saly-Portudal (Mbour, ouest), d’une session de formation destinée aux chefs de délégation aux réunions du GIABA.

’’L’une des principales fonctions d’un Organe régional style GAFI (ORTG) est la conduite des évaluations mutuelles, qui est un mécanisme d’examen par les pairs conçu pour évaluer la conformité des Etats membres avec les mesures internationalement admises, en particulier les Normes du GAFI (Groupe d’action financière)’’, a indiqué le magistrat togolais.

Selon lui, le GIABA est responsable de la mise en œuvre des Normes du GAFI dans l’ensemble de ses 17 États membres (les 15 pays de la CEDEAO et deux pays non régionaux que sont l’Union des Comores et la République démocratique de Sao Tomé et Principe).

La formation organisée au Sénégal vise à renforcer la mise en œuvre du processus d’évaluation mutuelle par des contributions efficaces aux discussions des rapports pendant les réunions.

’’En 2012, le GAFI a adopté un ensemble révisé de Normes et la Méthodologie correspondante, comprenant deux phases complémentaires : l’évaluation de la Conformité Technique aux 40 Recommandations du GAFI et l’efficacité des dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (LBC/FT) des pays sur la base des onze résultats immédiats’’, a expliqué le DG du GIABA.

En 2016, souligne-t-il, le GIABA a entamé le second cycle des évaluations mutuelles en utilisant les Normes révisées du GAFI. Le cycle d’évaluation pour les 17 pays membres du GIABA est de 05 à 06 ans.

’’Une évaluation mutuelle type couvre environ 18 mois (parfois 24 mois) pour se conclure en cinq étapes complémentaires (pré-visite sur place, visite sur place, post-visite sur place, discussions en Plénière et examen par le réseau mondial de la qualité et de la cohérence post-plénière)’’, a expliqué Kimélabalou Aba.

Ce processus implique un volume important de travail et nécessite une expertise de haut niveau ainsi que le dévouement et l’engagement d’un personnel professionnellement compétent et nécessite qu’on lui consacre suffisamment de temps, selon le DG du GIABA.

Ainsi, poursuit-il, l’évaluation mutuelle nécessite une équipe polyvalente avec différentes compétences, expertises et expériences (juridique, de répression criminelle, secteurs financier et non-financier, questions opérationnelles, etc.).

Il a rappelé que ’’le présent cycle d’évaluations mutuelles de nos États membres devait s’achever en 2022’’.

’’Malheureusement, à ce jour, le GIABA n’a été en mesure de conclure que 10 rapports d’évaluation mutuelle, tandis que deux autres devraient être discutés au cours de la Plénière de mai 2022’’, a relevé Kimélabalou Aba, estimant que le GIABA est à la traîne dans la mise en œuvre de ce mandat de base.

Ces défis résultent principalement de défaillances structurelles relatives à l’insuffisance du capital humain pour entreprendre des évaluations mutuelles ainsi que des questions connexes affectant ainsi la qualité des rapports d’évaluation mutuelle produits, a expliqué le juge togolais.

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