Oyem, 18 Juin (AGP) – Le ministre gabonais de la Protection sociale et de la Solidarité nationale, Guy-Maixent Mamiaka, a procédé, vendredi dernier, à l’inauguration du siège provincial du Service d’aide médicale urgente (Samu) social gabonais, à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord), en présence notamment de son ministre délégué, Jonathan Ndoutoume Ngome, et des autorités locales.
Occasion pour le ministre Mamiaka de rappeler, dans son message à la nation, le 31 décembre 2017, que le président de la République, Ali Bongo Ondimba a clairement instruit le gouvernement de mettre en œuvre toutes les mesures sociales qui améliorent les services aux populations, avec un impact avéré, soulignant que son ministère contribue à la mise en pratique de cette vision du chef de l’État.
»C’est donc à n’en point douter, une véritable réalisation qui participe de notre solidarité nationale. Laquelle est un principe cher au chef de l’État », a-t-il justifié, invitant les populations et le personnel du Samu social Oyem à conserver jalousement cet important outil que les plus hautes autorités ont mis à leur disposition.
Pour sa part, l’administrateur du Samu social international, Norbert Gautrin, a déclaré que cet organisme humanitaire a apporté sa contribution en mettant à la disposition du Samu social gabonais, son expérience et son savoir-faire dans le domaine de l’exclusion.
Devant l’ampleur de la tâche et des besoins, a-t-il poursuivi, le Samu social international a fait appel à des partenaires, et en particulier le Syndicat des laboratoires pharmaceutiques français (SLPF), qui a décidé à deux reprises depuis un an, d’envoyer au Samu social gabonais, des dotations de médicaments très importantes pour son service humanitaire public ; des millions d’euros de médicaments qui ont permis de soigner gratuitement plus de 40.000 personnes à ce jour, soulignant la disponibilité de l’organisme à poursuivre cette collaboration exemplaire.
Le coordonnateur général du Samu social, Wenceslas Yaba, a rendu hommage aux plus hautes autorités nationales, pour avoir mis en œuvre ce service humanitaire très important pour venir en aides aux populations défavorisées du pays, en insistant sur la gratuité qui devra caractériser les actions sociales menées en direction des bénéficiaires.
Après Franceville dans le Haut-Ogooué (sud-est) et Port-Gentil dans l’Ogooué-Maritime (sud-ouest), Oyem dans Woleu-Ntem est la 3è étape de l’implantation du Samu social gabonais à l’intérieur du pays.
En plus des bureaux administratifs, la structure dirigée par Marie-Noëlle Mezui et située au quartier »Peloton », derrière la prison centrale, dispose d’un centre médico psychologique, d’un centre d’hébergement et de quatre ambulances médicalisées.
JRBM/FSS
