APS SENEGAL-AFRIQUE-DEVELOPPEMENT / L’UA tire le bilan de la première décennie d’exécution de son Agenda 2063 APS SÉNÉGAL/SPORTS/LUTTE / Drapeau du Chef de l’État : une 24ème édition sous le signe de la culture MAP Tanger: Ouverture du Congrès des 70 femmes d’expertise d’Afrique MAP Air Côte d’Ivoire inaugure mardi prochain sa liaison directe entre Casablanca et Abidjan APS SENEGAL-COTEDIVOIRE-COOPERATION / Abidjan et Dakar en ”convergence totale” de vues, assure Alassane Ouattara APS SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye évoque le rôle moteur du Sénégal et de la Côte d’Ivoire dans l’intégration régionale APS SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ECONOMIE / Code des marchés publics : des gestionnaires du ministère de l’Environnement formés sur les nouvelles dispositions MAP L’exposition « Bamako Dreams 30 », une riche mosaïque de la créativité contemporaine africaine APS SENEGAL-MIGRATION-DIVERS / Saint-Louis : une pirogue transportant 67 candidats à l’émigration irrégulière interpellée (Marine nationale) MAP Le financement climatique ne doit pas aggraver la dette des pays africains (rencontre)

L’évaluation intellectuelle des enseignants du secondaire boycottée pour diverses raisons dans le Plateau


  14 Janvier      48        Education (7151), Société (45243),

 

Porto-Novo, 14 Janv. 2019(ABP) – L’évaluation intellectuelle initiée au profit des enseignants du secondaire est boycottée par la majorité de ceux-ci, qui avancent diverses raisons dans le département du Plateau, a constaté  sur place le correspondant de l’Agence Bénin Presse.
Les raisons du boycott de cette évaluation intellectuelle initiée à l’endroit des enseignants du secondaire, varient d’un enseignant à un autre, a-t-on constaté.
Selon Bertin Akiyèmi, enseignant de français dans les lycées et collèges de la place, les textes qui régissent l’éducation au Bénin n’ont prévu aucune évaluation de cette forme. « Nous ne sommes pas suffisamment informé des tenants et aboutissants de cette évaluation dite intellectuelle, raison pour laquelle nous avons choisi d’observer les choses », a-t-il confié.
« Nous avons plusieurs organes d’évaluation dans le système éducatif. Nous avons un personnel d’encadrement qui est apte à nous évaluer. Et d’ailleurs, nos textes ne prédisent pas cette forme d’évaluation là. Tout le monde est souvent réticent par rapport à toute réforme si elle ne vient pas d’un consentement de tous les acteurs », a expliqué Bertin Akiyèmi avant d’annoncer que les enseignants ne sont pas associés à cette initiative du gouvernement.
Abordant dans le même sens, Joseph Ganhounouto, secrétaire départemental du syndicat national pour le renouveau éducatif session du secondaire dans le Plateau, pense pour sa part qu’il y a des dessous que le gouvernement cache aux enseignants à travers cette évaluation.
Pour lui, le gouvernement maitrise parfaitement les maux qui minent le secteur et ce n’est pas cette évaluation intellectuelle qui viendra solutionner ces difficultés.
« Ça s’est passé dans d’autres secteurs où les agents ont été purement et simplement radié après évaluation. Les inspecteurs et les conseillers pédagogiques qui sont habiletés à nous évaluer n’ont pas été associés et le gouvernement propose l’évaluation pour quelle fin ? », S’indigne ce syndicaliste.
Evoquant toujours les raisons du boycott de l’évaluation, d’autres estiment également qu’il est anormal que l’enseignant ne soit pas évalué uniquement dans la discipline qu’il enseigne depuis des années.
Les enseignants contractuels, permanents et honoraires ayant boycotté cette évaluation, souhaitent que le gouvernement reprenne langue avec les enseignants à la base pour la bonne marche des réformes entreprises dans le secteur. Aussi, ont-ils invité leurs responsables syndicaux à être permanemment à l’écoute de la base pour l’atteinte des objectifs.

ABP/ID/TIE

Dans la même catégorie