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Réélection du président malien: des défis tous-azimut à relever


  16 Août      84        Photos (4436), Politique (25405),

 

Bamako, 16/08/2018 (MAP) – Le président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta dit « IBK », a été élu pour un second mandat de cinq ans à la tête du Mali, avec l’ambition de relever plusieurs défis axés, notamment sur la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans ce pays du Sahel confronté à des violences qui s’étendent du nord vers le centre et allant même jusqu’aux frontières du Burkina Faso et du Niger voisins.

En effet, malgré cinq années d’opérations militaires internationales et les actions menées, ainsi que les efforts consentis pour garantir davantage de sécurisation de tout le territoire malien, le pays fait face à la multiplication des attaques par des groupes armés, sans pour autant amenuiser la détermination et la volonté infaillible des Maliens de renforcer le processus de restauration de la paix, de préservation de l’unité nationale et d’accélération de la cadence du développement économique et social.

M. Keïta (73 ans) qui, auparavant avait occupé les fonctions de Premier ministre de 1994 à 2000 et de président de l’Assemblée nationale de 2002 à 2007, a recueilli 67,17% des voix lors du second tour le 12 août, contre 32,83% pour l’opposant Soumaïla Cissé, un ancien ministre des Finances de 68 ans, selon des résultats officiels, proclamés jeudi matin et qui doivent encore être validés par la Cour constitutionnelle.

« Je me présente pour ma succession, pas par amour du pouvoir, mais par amour pour ce pays, pour sa sécurité et sa stabilité », a souligné M. Boubakar Keïta, lors du lancement de sa campagne électorale, assurant ses concitoyens de sa détermination à sauvegarder les acquis réalisés et à renforcer le processus de réconciliation nationale, entamé en 2013.

Il a promis, s’il obtenait un second mandat, de « consolider les acquis, amplifier les réussites et corriger les manques ». « Il ne faut jamais préempter une élection », mais « nous pouvons y aller avec confiance et sérénité », a-t-il affirmé, à la veille du second tour.

Après des études littéraires dans son pays, au Sénégal et en France, M. Boubakar Keïta devient, dans les années 1980, conseiller du Fonds européen de développement (FED), puis chef d’un projet de développement dans le nord du Mali.

Il s’est présenté à l’élection présidentielle de 2002 sous les couleurs de sa propre formation, le Rassemblement pour le Mali (RPM), mais n’arrive qu’en troisième position.

Amadou Toumani Touré, dit « ATT », un militaire, qui avait pris sa retraite de l’armée, l’emporte au second tour et se fait réélire dès le premier tour en 2007, devant « IBK ».

Concernant le déroulement du second tour du scrutin présidentiel contesté par l’opposition, les observateurs envoyés par l’Union européenne ont jugé que l’élection de dimanche avait donné lieu à des irrégularités, mais qu’il n’y avait pas eu de fraude.

« Le vote s’est globalement déroulé dans le calme, en dépit d’incidents relatifs à la sécurité dans le centre et le nord », a déclaré mardi la chef de la mission, l’eurodéputée italienne, Cécile Kyenge.

Grâce à un renforcement de la présence militaire, le second tour s’est déroulé dans un climat plus apaisé que le premier. Un président de bureau de vote a bien été tué près de Tombouctou (nord) par des individus armés présumés, mais seuls 490 bureaux –sur 23.000– n’ont pu ouvrir, soit moitié moins que le 29 juillet.

Pour la tenue d’élections crédibles, inclusives et apaisées dans un Mali uni, démocratique, diversifié et prospère, la Mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), conformément à son mandat, a apporté un appui logistique, technique et sécuritaire à l’Etat malien.

Elle a suivi de bout en bout tout le processus, de la phase de préparation aux formations d’agents électoraux jusqu’à l’acheminement du matériel électoral sur le terrain, selon la mission onusienne.

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