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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  10 Mai      13        Médias (2858),

 

Dakar, 10/05/2023 -(MAP)- La presse africaine a abordé, mercredi, plusieurs sujets d’actualité, notamment, la conférence des leaders de la coalition «Yewwi askan wi – opposition » au Sénégal, les programmes et initiatives lancés au Nigéria en faveur des jeunes, la nomination d’un nouveau président du Conseil constitutionnel en Côte d’Ivoire et la révision de la liste électorale au Gabon.

La crise de l’électricité en Afrique du Sud, les opportunités d’investissement en Ethiopie, la corruption dans le secteur de la santé et le projet de loi fixant l’âge de la retraite au Kenya et les projets d’infrastructure au Rwanda sont des sujets qui retiennent aussi l’attention des journaux africains.

Au Sénégal, « Le Soleil » écrit que la conférence des leaders de la coalition « Yewwi askan wi » (opposition) réunie en point de presse, mardi, aux fins d’examiner la situation politique nationale, a dénoncé la condamnation en appel du leader de «Pastef/Les Patriotes», Ousmane Sonko.

« Tout en lui exprimant sa solidarité agissante, elle compte dérouler une série d’actions dont des marches pacifiques prévues les 12 et 19 mai courant », ajoute le journal, soulignant que les leaders de la coalition ont appelé à la mobilisation générale, la vigilance et la consolidation de l’unité s de ses membres.

Cité par le quotidien, l’opposant Khalifa Aboubacar Sall a déclaré que «ce qui se passe, aujourd’hui, dans l’espace politique, est révoltant, particulièrement ce qui s’est passé hier avec la lourde condamnation de notre ami et frère, Ousmane Sonko, rien que pour lui faire perdre son éligibilité».

Il a appelé tous les membres de Yaw et les leaders d’opinion à la mobilisation générale pour combattre énergiquement « cette injustice », selon le journal.

Sur le même registre, « Le Témoin » indique que la coalition « Yewwi Askan Wi » a décidé de faire face à la campagne de liquidation de la candidature du leader de Pastef, Ousmane Sonko, lequel a été condamné lundi par la cour d’appel de Dakar pou diffamation et faux et usage de faux à une peine de 6 mois avec sursis et à payer des dommages et intérêts de 200 millions de francs au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.

Refusant de se laisser faire, Yewwi Askan Wi rejette cette «tentative de liquidation de la candidature d’Ousmane Sonko», écrit la publication, qui précise que le leader de Takhawou Sénégal, Khalifa Sall, membre éminent de cette coalition, a appelé tout le monde à la contestation de la lourde condamnation de Sonko.

«Personne ne peut être d’accord sur cette décision pour éliminer un troisième potentiel candidat» après lui et Karim Wade, a-t-il protesté.

Dans le cadre de ces protestations contre la liquidation d’adversaires politiques, les leaders de YAW ont décidé d’organiser une journée nationale et internationale de manifestations le 19 mai prochain en soutien au leader de Pastef et pour dire à un troisième mandat de l’actuel président de la République, fait savoir la même source.

Pour sa part, « Sud Quotidien » indique que dans un message diffusé sur sa page Facebook, le leader de Pastef, Ousmane Sonko est revenu sur le verdict de son procès en diffamation. Ousmane Sonko s’est attaqué une nouvelle fois à la justice sénégalaise en traitant les juges de « marionnettes à la solde du président de la république », ajoute la publication.
Au Nigeria, « The Nation » écrit que le président élu Asiwaju Bola Tinubu a donné mardi un aperçu des programmes de son administration pour les jeunes à partir du 29 mai.

L’ancien gouverneur de Lagos a déclaré que son administration mettrait en place des programmes et des initiatives bénéfiques pour les jeunes dans les domaines du conseil consultatif, du programme de bourses présidentielles, des centres d’incubation d’entreprises, de l’académie des micro, petites et moyennes entreprises (MPME), du crédit à la consommation et de la révolution sportive, indique le journal.

M. Tinubu, qui a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 25 février par la Commission électorale nationale indépendante (INEC), prêtera serment en tant que président le 29 mai, précise le média, ajoutant qu’il était représenté par le leader national de la jeunesse du Congrès des progressistes (APC), Dayo Israel, qui s’exprimait lors du sommet des jeunes et des étudiants du Commonwealth 2023 à Abuja sous le thème « Créer notre futur leadership commun à l’ère numérique en Afrique ».

M. Tinubu a déclaré que « le Nigeria continuera d’investir dans sa jeunesse. Nous mettrons en place des programmes et des initiatives bénéfiques pour nos jeunes dans les domaines du conseil consultatif de la jeunesse, du programme de bourses présidentielles, des centres d’incubation d’entreprises, du crédit à la consommation et de la révolution sportive ».

« Une plus grande inclusion des jeunes dans la gouvernance aujourd’hui est importante pour notre avenir. J’ai été un jeune et je connais et vois les énergies créatives illimitées, les compétences innovantes, l’esprit d’entreprise et le potentiel de notre jeunesse. C’est maintenant qu’il faut investir en eux », a-t-il poursuivi.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ rapporte que le Conseil constitutionnel a une nouvelle présidente en la personne de la magistrate hors-hiérarchie, Chantal Nanaba Camara.

Citant un communiqué du ministre, secrétaire général de la Présidence de la République, Abdourahmane Cissé, le quotidien écrit que Chantal Camara a été nommée mardi par le Président de la République, Alassane Ouattara, succédant ainsi à Mamadou Koné, pour une durée de six ans.

Cette nomination prend effet à compter du 21 juillet 2023, ajoute la publication, faisant savoir que le Chef de l’Etat procédera ultérieurement à la nomination de trois conseillers au Conseil constitutionnel en remplacement de ceux dont le mandat arrive à expiration, le 26 juillet 2023.

Pour sa part, ’’Linfodrome’’ indique que le ministre du Commerce, de l’Industrie et des Petites et moyennes entreprises (Pme), Souleymane Diarrassouba, a procédé, lundi à Abidjan, au lancement d’une application mobile de lutte contre la vie chère, dénommée « Contrôle citoyen ».

Initié par son département, il s’agit d’un nouveau dispositif d’alerte mis au service des consommateurs pour une meilleure participation à la lutte contre la vie chère. Il vient renforcer, en plus de la ligne verte 1343 et les autres canaux de communication, les supports opérationnels de la Brigade de Contrôle Rapide (BCR) chargée de la lutte contre la vie chère, explique l’auteur de l’article.

Au Gabon, « L’Union » écrit que la révision de la liste électorale dans la perspective des élections générales de cette année a bel et bien débuté le 9 mai dans le Grand Libreville.

« Ça se passe bien depuis le matin. Il n’y a pas encore beaucoup d’affluence, mais il n’ y a pas trop de problèmes en ce qui concerne la mairie d’Owendo », a confirmé le superviseur du centre d’enrôlement de la mairie d’Owendo, Simplice Dhambert.

« Il y a une bonne organisation qui a été mise en place. Lorsque vous arrivez, un agent enrôleur vous reçoit et vérifie l’authenticité de votre pièce d’identité. Si elle a un souci, il vous renvoie compléter les pièces manquantes. Mais au cas contraire, l’agent vous enrôle tout de suite », a-t-il dit. Même son de cloche à la mairie du 5eme arrondissement de Libreville, où les habitants ont déferlé depuis mardi matin, ajoute le journal.
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Monde
En Afrique du Sud, les journaux s’arrêtent sur la crise de l’électricité qui continue de s’intensifier à l’approche de l’hiver austral.

Ainsi, « MoneyWeb » indique que la nation la plus industrialisée du continent paye un lourd tribut à cause des dysfonctionnements dont souffre la compagnie publique d’électricité Eskom, le principal fournisseur d’énergie dans le pays.

« La Banque de réserve sud-africaine prévoit que l’économie connaîtra une croissance d’à peine 0,2 % cette année, avec des pannes persistantes qui devraient réduire la production et affecter la compétitivité des entreprises », déplore l’auteur de l’article.

Citant les propos de l’ancien directeur général d’Eskom, Andre de Ruyter, il signale qu’un effondrement total du réseau électrique serait sans aucun doute une catastrophe nationale monumentale qui menacerait les moyens de subsistance de nombreuses familles.

Pour sa part, « City Press » relève que la capacité d’Eskom à répondre à la demande était problématique avant même que le vandalisme et le pillage n’atteignent les niveaux actuels.

Il ajoute que le service public est devenu une « vache à lait » pour les réseaux corrompus et les fonctionnaires complices disposés à échanger la stabilité et les perspectives économiques de l’Afrique du Sud contre des gains matériels personnels.

« Sous le Congrès national africain (ANC), le pillage des entreprises publiques, dont Eskom et la société ferroviaire et logistique Transnet, a coûté au pays environ 500 milliards de rands », poursuit le quotidien.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » revient dans son éditorial sur les opportunités d’investissement dans le pays en mettant en avant les mesures prises dans ce sens par le gouvernement éthiopien.

Malgré les défis auxquels l’Éthiopie a été confrontée au cours des quatre dernières années, le climat d’investissement a enregistré des progrès notables, souligne l’éditorialiste, mettant en avant la présence dans le pays de plusieurs entreprises étrangères qui opèrent dans divers secteurs tels que le textile et l’habillement, le cuir, l’agro-industrie, les produits pharmaceutiques et les matériaux de construction.

La raison de ce succès réside notamment dans l’attention que le gouvernement éthiopien a accordée à l’amélioration du climat des investissements dans le pays et les mesures audacieuses prises pour faciliter les affaires en Éthiopie, écrit l’éditorialiste.

Les actions entreprises ont permis l’amélioration du climat des investissements en Ethiopie ce qui a attiré plusieurs investisseurs locaux et étrangers pour profiter des opportunités et investir dans les domaines inexploités du pays, note l’éditorialiste.

Les investisseurs étrangers, issus de différents pays, manifestent leur intérêt à participer au potentiel d’investissement du pays, souligne l’éditorialiste, mettant l’accent sur les ressources abondantes de l’Ethiopie et ses diverses zones écologiques.

L’accord de paix conclu entre le gouvernement et le front de libération du peuple du Tigray a également dynamisé le climat des investissements, ajoute l’éditorialiste.

Au Kenya, The Star s’intéresse au nouveau projet de loi qui veut fixer l’âge de la retraite de tous les fonctionnaires à 60 ans.

Actuellement, la Commission de la fonction publique est autorisée à engager sous contrat une personne ayant dépassé l’âge légal de la retraite qui est de 60 ans, si elle possède des « compétences rares, » note l’éditorialiste, faisant savoir qu’un projet de loi a été élaboré dans le but de supprimer cette exception pour augmenter les opportunités d’emploi pour les jeunes Kényans.

En 2009, le gouvernement a relevé l’âge de la retraite de 55 à 60 ans, rappelle-t-il, notant que c’est encore très jeune, étant donné que dans la plupart des pays, l’âge de la retraite est de 65 ans et devrait être bientôt revu à la hausse.

La plupart des députés qui pourraient adopter ce projet de loi ont eux-mêmes bien plus de 60 ans, souligne l’auteur de l’article, estimant qu’ils ne voteraient pas pour le texte s’il leur était appliqué.

De son côte, The Citizen rapporte que la Commission d’éthique et de lutte contre la corruption (EACC) s’apprête à publier un rapport sur la corruption dans le secteur de la santé.

L’enquête vise principalement à identifier les pratiques de corruption lors des phases de pré-appel d’offres, d’appel d’offres et de post-appel d’offres des projets de soins de santé, précise le journal, faisant savoir que les résultats présentent des données cruciales qui renforceront l’efficacité et les principes de responsabilité et de transparence dans le système de santé du Kenya.

Le rapport fait suite à au moins deux enquêtes de l’EACC classant le ministère de la Santé comme le deuxième plus corrompu du pays, souligne la publication, ajoutant que la majorité des plaintes portent sur des problèmes de passation des marchés et de gestion du système financier dans presque tous les comtés.

Au Rwanda, The New Times rapporte que le ministère de l’Infrastructure et ses agences affiliées devraient dépenser environ 630 milliards de Francs rwandais pour des projets d’infrastructure au cours du prochain exercice budgétaire.

Citant des données du Comité national du budget et du patrimoine, le journal indique que ces projets devraient améliorer l’accès aux services publics tels que l’eau et l’électricité, ainsi que le transport routier et maritime.

Le président de la commission du budget national et du patrimoine, Omar Munyanzeza, a déclaré que le budget représente une part importante du budget national proposé de plus de 5.000 milliards de francs pour le prochain exercice financier, estimant que les infrastructures qui seront réalisées justifient une telle allocation.

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