Dakar, 22 jan (APS) – Le champ pétrogazier SNE, situé à la frontière maritime sénégalo-gambienne, compte parmi les projets à surveiller en 2019, à la faveur de la signature attendue cette année de la décision finale d’investissement le concernant, perspective qui devrait marquer un tournant décisif dans sa mise en oeuvre, apprend-on de la Chambre africaine de l’énergie.
« Les développements à surveiller sur le continent africain comprennent notamment celui du champ de SNE au Sénégal, où les travaux d’étude préliminaires sont en cours et où une décision finale d’investissement (FID) est attendue cette année par Woodside Energy et Cairn Energy », souligne African Energy Chamber, dans un communiqué parvenu à l’APS.
Le consortium exploitant ce champ pétrogazier a soumis en octobre dernier un plan de développement et d’exploitation au gouvernement sénégalais.
Le plan de développement prévoit notamment l’exploitation de 500 millions de barils de pétrole dans le cadre de la production attendue pour démarrer en 2022 avec un plateau de 100 000 barils de pétrole par jour, le gaz devant être produit à partir de 2024 dans un premier temps pour les besoins domestiques du Sénégal, ont récemment annoncé les groupes écossais Cairn Energy et australien FAR Ltd, dans un communiqué repris par plusieurs médias spécialisés.
Au total, 23 puits producteurs sous-marins, puits injecteurs d’eau et de gaz, raccordés à une unité flottante de production, de stockage et de déchargement rythmeront son développement.
SNE Sénégal, champ pétrogazier découvert en 2014, est situé dans le bloc Sangomar Deep Offshore, à environ 100 km au sud de la capitale Dakar.
Dans le cadre de ce projet, Cairn Energy fait figure d’opérateur principal dans un consortium détenant une participation de 40 %.
Ses partenaires australiennes Woodside Energy et Far Ltd détiennent respectivement 35 % et 15 % des parts et PETROSEN, société nationale des pétroles du Sénégal, 10 %.