Kara, 2 juin (ATOP) – SOS Villages d’Enfants Togo a lancé les activités du programme « Approche Régionale pour la Protection de l’Enfance et de la Jeunesse », le mardi 1er juin à Kara.
La cérémonie de lancement a connu la présence des autorités locales, des leaders communautaires, des représentants des associations œuvrant dans le domaine des droits de l’enfant et de la jeunesse. Elle a permis de présenter le programme ARPEJ, sa portée et les activités prévues afin de susciter leur adhésion et engagement pour une mise en œuvre réussie en vue de la réalisation des changements escomptés.
«Approche Régionale pour la Protection de l’Enfance et de la Jeunesse » est financée par l’Agence Française de Développement (AFD) et SOS Villages d’Enfants France, à hauteur de 694. 846. 000 FCF. Le programme est développé par SOS Villages d’Enfants France et les Associations Nationales (AN) partenaires du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Togo. Il entend renforcer la réalisation des droits de l’enfant, en améliorant la prise en charge et la protection des filles et garçons en situation de vulnérabilité d’ici fin 2030.
Prévu pour une durée de trois ans, le programme sera réalisé, au Togo, dans cinq localités sur les trois sites de SOS Villages d’Enfants (Lomé, Kara et de Dapaong). Il projette d’atteindre au moins 13.500 personnes dont 7000 enfants et jeunes en situation de vulnérabilité.
A Kara, l’ARPEJ couvrira particulièrement la localité de Lassa Ahodo, dans la commune Kozah 1, avec 111 familles et 380 enfants et jeunes. Il mettra à contribution la population de cette localité pour une meilleure prise en charge et une jouissance durable des droits de l’enfant et des jeunes.
Selon la coordinatrice nationale des programmes de prévention d’abandon d’enfants à SOS villages d’Enfants Togo, Mme Shogoolou Edwige, malgré les efforts réalisés au plan économique, plus de la moitié de la population togolaise reste touchée par la pauvreté dont environ 60% des enfants. « Outre les difficultés d’accès aux services de base, ces enfants sont fortement exposés à des pratiques compromettant leurs droits fondamentaux », a-t-elle relevé.
Mme Awate Alimata Mazamasso, conseillère de la commune Kozah I, représentant le préfet de la Kozah a salué ce projet qui vient à point nommé pour permettre aux enfants et jeunes en situation de vulnérabilité de jouir de leurs droits et d’un environnement favorable à leur plein développement.