Abidjan, 22 oct (AIP)- Le chef du service gynéco-obstétrique du centre hospitalier régional (CHR) de Dimbokro, Dr Coulibaly Issouf, insiste sur la nécessité pour les femmes enceintes d’accoucher en milieu médical, un cadre sécurisé, afin d’éviter les décès maternels.
Sept cas de décès de parturientes ont été enregistrés pour près de 500 accouchements réalisés, de janvier à août 2019, au CHR de Dimbokro, fait-on savoir.
Ce taux est « élevé », soutient Dr Coulibaly, précisant que l’objectif du gouvernement est de parvenir à zéro décès de femmes en couche. Il évoque une situation « regrettable » due notamment à des hémorragies qui peuvent survenir avant, pendant ou après l’accouchement, l’hypertension artérielle et ses complications.
Des facteurs de risques liés aux décès maternels sont en outre l’âge élevé des femmes, les avortements provoqués, le référencement tardif, le non-suivi des consultations prénatales, les accouchements non assistés.
Selon des statistiques, 600 femmes sur 100 000 meurent chaque année dans le pays en donnant la vie.