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Biodiversité : Atelier régional africain à Marrakech sur le renforcement des capacités d’accès aux connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques


  8 Octobre      25        Environment (3678), Sustainable Development (379),

   

Marrakech, 08/10/2018 (MAP)- Le renforcement des capacités des pays africains en matière de connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques dans le cadre du Protocole de Nagoya (Japon) relatif à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB), est au cœur d’un atelier régional, dont les travaux ont débuté lundi à Marrakech.

Initié par le secrétariat d’Etat chargé du Développement durable en collaboration avec le secrétariat de la CDB et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cet atelier de cinq jours vise à renforcer les capacités des acteurs représentant les populations locales et des différents intervenants concernés en vue de développer des plans d’action nationaux sur les connaissances traditionnelles, en particulier celles ayant trait au Protocole de Nagoya et à l’article 8j de la CDB.

Ce workshop auquel prennent part des acteurs représentant, outre le Maroc, plusieurs pays africains, dont le Botswana, le Burundi, la République Centrafricaine, l’Egypte, l’Algérie, la Guinée, le Kenya, le Niger, la Tanzanie, le Togo, les Iles Sychelles, le Rwanda, l’Ethiopie, le Soudan et les Iles Comores, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre par le Royaume du protocole de Nagoya afin de compléter le programme de renforcement des capacités à l’échelle nationale en alignement avec la politique du Maroc en matière de coopération Sud-Sud.

Dans une allocution lue en son nom à l’ouverture de cet atelier par le directeur des changements climatiques, de la biodiversité et de l’Economie verte, la Secrétaire d’Etat chargée du Développement durable, Mme Nezha El Ouafi a salué l’aide apportée par le secrétariat de la CDB aux pays africains, à travers son programme visant le renforcement de la coopération scientifique et technique entre les Parties à cette Convention, pour la mise en œuvre du protocole de Nagoya.

Elle a également fait remarquer que « l’utilisation des connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques se fait dans la grande majorité des cas, dans un sens unique Sud-Nord » et que « très peu de bénéfices sont partagés avec les pays du Sud », expliquant que ce dysfonctionnement est dû à « la législation insuffisante pour transposer les engagements pris par nos pays au titre des conventions et accords internationaux, et pour assurer une protection effective de nos savoirs traditionnels et réglementer le mécanisme d’accès à ces connaissances et le partage qui découlent de leur utilisation ».

C’est dans ce sens, a poursuivi Mme El Ouafi, que le protocole de Nagoya constitue « une opportunité pour nos pays d’assurer une protection effective de nos ressources génétiques, de nos savoirs et des connaissances traditionnelles, tout en réglementant l’accès et le partage des avantages d’une manière juste et équitable ».

Elle a, en outre, souligné que le Maroc poursuit la mise en œuvre de ce protocole en établissant des mécanismes de gouvernance entre les différentes institutions impliquées dans les pays pour mettre sur pied le cadre national d’accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles et le partage des avantages et ce, en faveur de la conservation de la biodiversité et l’utilisation durable de ses éléments.

De son côté, John Scott, du secrétariat de la CDB, a noté que le nombre des Parties à la Convention onusienne sur la diversité biologique s’élève à 196, mettant en avant la richesse, la diversité et le nombre important des ressources dont dispose le Maroc.

Il a relevé que cet atelier s’inscrit dans le cadre des concertations sur l’action à mener par la Convention après 2020, ajoutant que l’accent sera mis durant les deux derniers jours de ce workshop sur l’importance de l’implication et de la contribution des communautés locales à la préservation de la biodiversité.

A noter que le Maroc a adhéré à l’effort mondial pour la conservation de la biodiversité, notamment à la CDB en 1992 et à son Protocole de Nagoya en 2010.

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