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Côte d’Ivoire-AIP/ Le journalisme scientifique est un “sacerdoce” (Pdt MSD)


  16 Avril      19        Media (1875),

   

Jacqueville, 16 avr 2021 (AIP)- Le journalisme scientifique, plus qu’un métier est un « sacerdoce », qui consiste à contribuer au développement et au bien-êtredes populations, à travers des sources scientifiques, a déclaré jeudi 15 avril 2021, à Jacqueville, le président de Médias pour la science et le développement (MSD), Traoré Mamadou.

Intervenant sur le thème « La couverture médiatique de la crise: rappel des principes de base et pratiques professionnelles, collaboration avec les sources scientifiques », M. Traoré a précisé que l’élaboration d’un article d’information scientifique doit être basée sur la bonne connaissance des fondamentaux du journalisme. A savoir la déontologie, les techniques rédactionnelles, selon les supports.
En se référant aux sources fiables, qu’elles soient scientifiques, administratives ou communautaires, le journaliste scientifique doit avoir un sens actif de l’écoute afin d’éviter la déformation de l’information. En plus du recul dans le traitement de l’information qui consiste à ne pas avoir de parti pris, tout en exigeant une collaboration avec les autorités de la gestion d’une crise.

Outres ces dispositions de couverture d’une crise sanitaire pour l’élaboration d’un l’article d’information scientifique, le journaliste scientifique doit procéder à la vérification des faits auprès de bonnes sources, « le fact checking ».

Il doit, par ailleurs, utiliser ses acquis, en termes d’expériences et de langues, enfin être proactif, s’agissant de faire la veille et être réactif pour tuer la rumeur.  » Quand la vérité précède la rumeur, l’impact de la rumeur devient moindre », a précisé Traoré Mamadou, par ailleurs rédacteur en chef à l’Agence ivoirienne de presse (AIP).

Soutenant en additif à l’exposé, que tout journaliste a une responsabilité sociale, du fait qu’il soit homme de médias et membre d’une population, Joël Dally, journaliste à Infodirecte.net, a appelé les confrères à veiller sur l’usage des réseaux sociaux. Car, a-t-il souligné, le citoyen lambda ne sait faire la différence entre une information et un commentaire ou une analyse.

Le premier réflexe du journaliste en situation de crise est de faire en sorte que la population ne cède pas à la panique, a conclu M. Traoré. Il intervenait lors de l’atelier de renforcement de capacités des journalistes scientifiques dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la maladie à virus Ebola, qui prend fin ce vendredi.

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