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Examen par le RECIC et l’AETA des contraintes de la mise en œuvre de la feuille de route du processus électoral 2021-2027


  14 Février      54        Politics (18679),

   

Kinshasa, 14 fév.2022(ACP).- Les experts électoraux du Réseau d’éducation civique au Congo(RECIC) et la plateforme Agir pour des élections transparentes et apaisées (AETA), ONGs  de la société civile spécialisée en matière électorale, ont examiné, les contraintes de mise en œuvre de la feuille de route de processus électoral 2021-2027, publiée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a rapporté lundi à l’ACP, le secrétaire exécutif du RECIC, Me Jean-Michel Mvondo.

Le point de vue technique des experts du RECIC et AETA, a-t-il dit, se résume autour des points relatifs aux considérations générales, aux constats, aux activités électorales non critiques ou transversales, aux contraintes de la mise en œuvre de la feuille de route ainsi qu’à des recommandations et stratégies de sa mise en œuvre.

D’après cette source, la feuille de route du processus électoral contient certaines contraintes dont certains délais qui nécessitent d’être impérativement réduits au risque de compromettre la tenue des élections dans le délai constitutionnel en 2023.

Parmi les activités électorales critiques, les experts du RECIC et de l’AETA ont épinglé l’opération d’identification et l’enrôlement des électeurs, couplé du recensement administratif de la population à vision numérique et des Congolais de l’étranger, afin de doter chaque électeur potentiel de sa carte d’identité pour citoyen et la carte d’électeur.

Les experts ont souligné la nécessité de faire ces opérations dans les exigences de délai constitutionnel.

Il est de même pour la sélection des fournisseurs, commandes, livraison et déploiement du matériel non sensible qui pourraient prendre 250 jours, ont dit ces experts, attirant l’attention de la CENI à prioriser les commandes du matériel électoral local en vue de réduire le coût, le temps et la durée.

Selon Me Jean-Michel Mvondo, ces experts électoraux qui ont suivi avec intérêt la publication de ladite feuille de route, ont salué cette initiative de la CENI de produire cet outil important de planification des opérations électorales.

Le Parlement appelé à lever les grandes options dès la session de mars 2022

Ces experts ont recommandé au Parlement de lever les grandes options dès la session de mars 2022 pour l’organisation en un ou deux tours de l’élection du Président de la République, les scrutions directs ou indirects  pour l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs, la prise en compte des Congolais résidents à l’étranger.

Ils ont également recommandé à ce dernier de prioriser le processus d’adoption de la loi portant répartition des sièges par circonscription électorale conformément au calendrier électoral et de relancer le processus de la réforme de la loi électorale dénommée « Loi Lokondo » et d’autres initiatives des lois, dès le début de la session de mars 2022.

Ils ont demandé au gouvernement, de reconnaître et respecter l’autonomie financière de la CENI ainsi que de doter le Groupe technique pour la sécurisation des élections (GTSE), de tous les moyens nécessaires pour son bon fonctionnement. Ils ont prié le gouvernement, d’envisager la suspension avant la campagne électorale de l’état de siège.

Ces experts ont suggéré à la CENI, au RECIC et à l’AETA de travailler sous l’approche du chemin critique du processus électoral, de réduire et compenser avec efficience et rationalité les délais ou la durée des activités électorales, en privilégiant les impressions et les commandes du matériel sensible et non sensible localement.

Ils ont également convié la CENI, de faire prendre conscience aux décideurs de matérialiser et traduire leurs intentions en actes concrets, en faisant sentir le danger du glissement du délai constitutionnel, avant de lui demander, de d’opter pour un recensement administratif de la population à vision biométrique et de mutualiser les institutions techniques spécialisées, en intégrant la donne de COVID-19 dans la planification stratégique et opérationnelle du processus électorale et en réactivant le cadre de concertation avec les parties prenantes au processus électoral et la sensibilisation de la population.

D’autres recommandations adressées, aux partis et regroupements politiques, aux ONG de la société civile, aux partenaires et financiers, ont mis l’accent sur leur implication et engagement pour l’organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées dans le délai constitutionnel.

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