Boké, 25 nov. (AGP)-Le 25 novembre de chaque a est consacré à lutte contre la violence faite aux femmes par l’ONU. La commune urbaine de Boké a servi de cadre à une grandiose manifestation organisé par l’ONG de défense des droits de la femme et les structures étatique chargées de la promotion des droits de la femme.
Cette manifestation a commencé par une mobilisation qui s’est tenue à la place des martyrs devant les autorités régionales, préfectorales et communales. Il faut noter que cette commémoration en Guinée coïncide avec le décès Mademoiselle M’Mah Sylla, victime de viol à répétition qui a ému tout le pays.
A la tribune, des discours ont été tenus par les par les représentantes de l’association dont le plaidoyer s’est axé entre autres sur la mise à jour du code pénal guinéen par rapport aux actes viol, la lutte contre les mariages précoces et tout actes de violence faite aux femmes, l’implication de l’état à travers à travers les autorités locales et administrative dans la prévention et l’interpellation des coupables de violences.
La directrice communale des affaires administrative, madame Maimouna Gnaissa a à son tour remercié l’ensemble des autorités administratives et communales pour leurs engagements sans précédent pour la réussite de cette journée de commémoration.
Elle a exhorté les associations à fédérer leurs énergies pour pérenniser ce noble combat.
En réponse à tout ce plaidoyer, le Gouverneur de la région, Colonel Sékou trésor Camara a, au nom du CNRD et du président Colonel Mamadou Doumbouya, remercie toutes les associations de défense des droits de la femme qui se sont mobilisés.
Pour la réussite de cette mobilisation, il a aussi pris l’engagement au nom de toutes les autorités de Boké de s’impliquer sur tous les chantiers liés à la lutte contre les violences faite aux femmes. Il a donné des instructions fermes au responsable de la gendarmerie et de la police de s’inscrire farouchement dans la répression faites aux femmes en accélérant les procédures de transfert liées au viol. C’est sous les chants et danses accompagnés de slogans féministes, l’or du carnaval à la place des martyrs que cette commémoration a pris fin.
