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Le Premier ministre invite les opérateurs étrangers à investir dans la transformation du cajou en Côte d’Ivoire


  21 Février      61        Economy (15132),

   

Abidjan, 21 fév 2022 (AIP)- Le Premier ministre Patrick Achi a exhorté les industriels étrangers à investir dans la transformation du cajou en Côte d’Ivoire, lors de la 7ème édition de la Conférence mondiale du cajou qui s’est tenue à Abidjan, du mercredi 17 au vendredi 19 février 2022.

Organisée par l’Association des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (AEC-CI), en collaboration avec World cashew convention (WCC), la Conférence mondiale du cajou s’est tenue conjointement avec la 4ème édition des Journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (JNEC-CI).

Ces assises ont eu pour thème « Soutenir la croissance du secteur de la noix de cajou en Afrique grâce à la transformation de la production et à l’exportation de la noix de cajou brute ».
Le chef du gouvernement ivoirien, par ailleurs patron de cette cérémonie, a fait savoir que désormais, l’anacarde s’affirme comme un produit agricole majeur pour l’économie nationale surtout grâce à la mise en œuvre des réformes de cette filière initiées en 2013 par le Président de la République, Alassane Ouattara. Et ce, à travers un vaste programme de relance économique matérialisé par des réformes structurelles.

Il s’est donc réjoui de ce qu’au-delà de la Côte d’Ivoire, l’Afrique contrôle désormais plus de la moitié de la production mondiale d’anacarde.

Patrick Achi a donc appelé les industriels étrangers, surtout les multinationales, à venir investir en Côte d’Ivoire. « Je vous invite à venir investir dans la transformation du cajou en Côte d’Ivoire, un pays qui s’ouvre sur un vaste marché régional, renforcé par la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Le développement d’un pays ne repose pas sur la seule vente de ses matières premières, mais sur l’intégration du pays le plus loin possible, dans la chaine des valeurs pour ce produit », a-t-il exhorté.

Cette double cérémonie a vu la participation d’environ 50 pays, plus de 1 000 participants locaux et étrangers dont des experts, des chercheurs et des panélistes et une cinquantaine d’entreprises exerçant dans le domaine de l’anacarde.

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