Saly-Portudal (Mbour), 15 nov (APS) – Le coordonnateur régional de la composante amélioration de la santé animale du Projet d’appui au pastoralisme (PRAPS) a appelé, lundi, les pays membres de l’Organisation internationale de la santé animale (OIE) à ’’communiquer systématiquement’’ les données sur la situation épidémiologique.
’’Les 182 pays membres de l’OIE sont appelés à communiquer systématiquement et de manière volontaire ces données à l’OIE dans l’intérêt de la protection sanitaire de l’élevage au niveau mondial et pour la protection de l’homme’’, a déclaré Pr Idriss Omar Alfaroukh.
Il présidait à Saly-Portudal (Mbour, ouest), le démarrage d’une session régionale de formation sur l’exploitation des bases de données KoboToBox (KTB) sur Excel et les systèmes d’information géographique (SIG).
’’Ambitieux et volontaire pour mettre en place leur propre système nationale des bases de données et de suivi épidémiologiques en complément de celui de l’OIE, les pays du PRAPS ont identifié des formations adéquates pour être suffisamment outillés pour la création et l’opérationnalisation de leur propre mécanisme de base de données épidémiologiques nationales’’, a-t-il dit.
Dans ce cadre, souligne-t-il, cette formation permettra de concevoir, d’adapter et d’administrer les applications et de les lier au SIG, non seulement pour administrer et assurer le déploiement des applications sur le terrain et au niveau central, mais également d’extraire et de partager les données.
Il s’agit aussi, d’après Pr Idriss Omar Alfaroukh, de traiter l’information, assurer une meilleure maitrise du logiciel Excell avancé, l’analyse des données sur kobotoolbox et produire des documents cartographiques qui serviront d’aide à la décision.
’’Cette conception et la mise en œuvre des politiques de surveillance ne peuvent se dispenser du recours à un cadre et à des lignes directrices définies au niveau mondial pour surveiller et maîtriser les épizooties dont l’une des clés essentielles repose prioritairement sur la connaissance de la situation épidémiologique des pays’’, a-t-il indiqué.
Il estime que l’éradication de la peste des petits ruminants dans chaque pays exige un système de surveillance épidémiologique performant et la qualité de la surveillance nécessite la maitrise d’une base de données épidémiologiques bien renseignée, fiable et bien protégée.