GNA Obuasi Municipal Assembly inaugurates centre for artisans GNA Stakeholders in the agrifood sector have key role to sustaining food security  GNA Zenith Bank’s 2024 Q1 profit up 41 per cent, boosted by loan, asset and deposit growth GNA Samuel Takyi quits amateur boxing, signs professional deal with Streetwise Management  GNA Esther A. N. Cobbah elected President of Institute of Public Relations Ghana MAP Dallas: Africa 50 Commends Morocco’s Commitment to Africa’s Development GNA Early diagnoses make a difference in autism intervention GNA Government committed to promoting mercury-free gold mining extraction GNA GES Lively Minds Coordinators Conference opens in Tamale GNA UAM Ghana Alumni Network launches speaker series on transformational leadership

Revue de presse quotidienne internationale africaine (RPQI – Afrique)


  2 Novembre      25        Media (1875),

   

Rabat, 02/11/2018 (MAP) -Le débat sur la gestion du pétrole et du gaz au Sénégal, la visite au Mali du Directeur Département Afrique du FMI, le Doing Business 2019 et le secteur de l’éducation au Ghana, dominent les titres de la presse africaine de ce vendredi .

Au Sénégal, le débat sur la gestion du pétrole et du gaz domine l’actualité traitée par la presse locale aux côtés d’autres sujets économiques et politiques.

« Agacé, Macky Sall se défoule sur ses détracteurs.. », titre la Une de +Vox Populai+, soulignant que le débat actuel sur la gestion des ressources pétrolières et gazières n’agrée pas le Chef de l’Etat qui a recadré, avant-hier, ses opposants sur cette question, disant souhaiter un « débat sérieux ».

Le chef de l’Etat réagit ainsi à un ouvrage sur le pétrole et gaz publié par un ancien inspecteur d’impôts et accusant le gouvernement d’avoir fait perdre au Sénégal 90 milliards de CFA en recettes fiscales.

« Macky Sall invite à un débat sérieux et objectif », titre de son côté +Le Soleil+, qui rapporte la mise au point du président estimant notamment que « la question du gaz et du pétrole est trop sérieuse pour qu’on se permette d’occuper tous les jours les médias sur la base de considérations complètement fallacieuses ».

Sur un autre registre, les journaux abordent la tension budgétaire, relevant que la hausse du prix du baril du pétrole et aux difficultés dans la collecte des recettes fiscales mettent à mal l’économie sénégalaise en cette fin d’année.

Pour le FMI, pour atteindre les objectifs budgétaires, il y a besoin de resserrer les dépenses sur les deux derniers mois de l’année, soulignent les publications.

Au Gabon, +L’union+ s’intéresse au classement de l’économie par les institutions internationales, écrivant dans ce sens que le Gabon a perdu trois places au classement Doing Business et 18 à l’Indice Mo Ibrahim de la bonne gouvernance africaine, notant que les performances cette année par rapport à ces deux indicateurs publiés en octobre traduisent un sérieux recul.

La presse indique aussi que la banque africaine de développement (BAD) a lancé le programme de financement et d’assurance contre les risques climatiques sur le continent, notant que « Africa Disaster Risks Financing » (ADRiFi), Inscrit dans les priorités High 5 de la Banque, notamment « nourrir l’Afrique » et « améliorer la qualité de la vie des populations en Afrique », est un programme ad hoc dont l’objectif est de réduire l’exposition et la vulnérabilité des pays africains face aux chocs climatiques.

Dédié aux pays membres régionaux de la Banque et annoncé dans sa première phase de mise en œuvre, entre 2019 et 2023, ce programme renforcera leur capacité à évaluer les risques et les coûts liés au changement climatique, à réagir aux catastrophes et à revoir les mesures d’adaptation prises à l’échelle nationale et sous-nationale, explique la presse.

En Côte d’Ivoire, « Fraternité Matin » rapporte que la Côte d’Ivoire, qui figure parmi les 10 pays les plus réformateurs dans le Doing Business 2019 de la Banque mondiale, est classée 122è sur 190 économies de la planète, avec une progression de 17 rangs, selon le rapport 2019, rendu public mercredi.

La Côte d’Ivoire (122è) occupe le peloton de tête au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Il se hisse devant le Togo (137è), le Sénégal (141è), le Niger (143è), le Mali (145è), le Burkina Faso (151è), le Bénin (153è) et la Guinée-Bissau (175è).

A cette occasion, le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly s’est félicité des résultats de la Côte d’Ivoire, lesquels permettent au pays de « renouer avec la dynamique des bons résultats de 2014 et 2015 ».

Sur un autre registre, « Soir Info » indique qu’Abidjan abrite du lundi au vendredi le forum annuel des organismes de financement de la recherche en Afrique subsaharienne.

Ce rendez-vous va mobiliser en terre ivoirienne les plus grands bailleurs de fonds du monde dans le domaine de la recherche scientifique, ajoute le journal, notant que le forum sera meublé, premièrement, par la rencontre régionale Afrique du Conseil mondial de la recherche sur l’impact sociétal et économique de la recherche.

Au Ghana, +Daily Graphic+ rapporte que le président Nana Akufo-Addo a affirmé que son administration est engagée non seulement à fournir une éducation gratuite de qualité, mais aussi une éducation reposant sur une « base solide de la moralité » pour permettre aux citoyens de devenir des participants effectifs au développement du pays.

Il a estimé que si l’éducation n’était pas ancrée dans l’éthique, la morale, les principes et le développement du caractère personnel, elle rendrait la jeunesse « inapte à prendre position dans l’avenir de nos pays ».

Et de relever que le chef d’Etat est convaincu que l’éducation est le pilier de la société moderne, soulignant que l’accès des citoyens à une éducation de qualité est l’un des facteurs les plus importants contribuant au développement.

Son confrère, +Ghanaian times+ s’intéresse à la participation du président du Ghana au 18ème Forum international de l’OCDE sur l’Afrique à Paris.

A cette occasion, le chef d’Etat a appelé les pays de l’OCDE à se projeter dans l’avenir et à contribuer à la construction d’une Afrique prospère en offrant à tous des chances égales.

« Le moment est venu pour l’OCDE et l’Afrique d’établir des relations fondées sur la coopération en matière de commerce et d’investissement », a-t-il indiqué, notant que le continent africain regorge de ressources naturelles qui pourraient constituer la base des industries de transformation.

Au Mali +l’essor+ indique que Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République, a reçu en audience dans l’‪après jeudi Abebe Aemro Sélassié, Directeur du Département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI).

Au cours des discussions avec le Président de la République, il a surtout été question du programme économique du Mali en matière de santé, éducation et infrastructures, selon le journal.

 » Nous avons eu au cours de cette audience des discussions très utiles avec Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar keita, President de la République, Chef de l’Etat, et avec le ministre en charge des finances. Le FMI soutiendra dans sa totalité le programme économique du Mali. Nous devons prendre de nouveaux engagements afin de pouvoir apporter notre appui pour la poursuite du programme pour le développement économique du Mali, » a déclaré le Directeur du département pour l’Afrique du FMI, cité par le quotidien.

Et d’ajouter que M. Sélassié de nationalité éthiopienne, a pris ses fonctions de Directeur du Département Afrique le 19 septembre 2016, où il apporte actuellement son expérience opérationnelle et générale grâce à ses affectations dans divers départements du FMI. Il a rejoint le FMI depuis en 1994.

Les quotidiens kényans ont repris vendredi en filigrane l’interview accordée par le chef de l’Etat Uhuru Kenyatta à CNN.

« The Star » rapporte ainsi que Kenyatta n’est pas intéressé par un nouveau mandat à la présidence après 2022.

« Je ne suis pas intéressé par un autre mandat. Je ne vais pas prendre de risque, même si tout le monde le voulait », a assuré le président kényan, cité par « The Star».

Il a ajouté, par ailleurs, qu’il ne cherchait pas à changer la constitution pour rester au pouvoir, allusion faite au débat actuellement en cours dans le pays sur la tenue ou non d’un référendum pour amender la constitution et partant changer la structure du gouvernement en donant de larges prérogatives au chef de l’exécutif.

«Daily Nation» a choisi de s’intéresser à la décision prise par la Commission du service des enseignants (TSC) qui a radié définitivement 11 enseignants du système de l’éducation.

Les raisons invoquées par la Commission pour la radiation des 11 enseignants en question vont de la désertion du devoir aux relations sexuelles avec des étudiants, à l’insubordination et à la négligence, ajoute la publication, qui rappelle que 122 enseignants ont été radiés cette année.

Dans la même catégorie