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UNE ÉTUDE RECOMMANDE L’INSTAURATION D’UNE ’’VÉRITABLE CULTURE DE SANTÉ PUBLIQUE’’


  29 Juillet      16        LeaderShip Feminin (11285),

   

Dakar, 28 juil (APS) – Le think tank panafricain LEGS-Africa recommande, dans une étude sur la gestion de la pandémie de la Covid-19 à paraître, jeudi, l’instauration d’une véritable culture de santé publique pour ’’éviter et/ou atténuer au maximum la survenance d’épidémies et leur dissémination’’.

Dans cette étude de redevabilité et d’évaluation de la gouvernance sanitaire, économique et sociale de la Covid-19 au Sénégal, le think tank recommande d’instaurer ’’une véritable culture de santé publique pour éviter et/ou atténuer au maximum la survenance d’épidémies et leur dissémination, en misant sur la prudence et la prévention et avec une bonne coordination de tous les acteurs’’.

L’étude dont la présentation se fera en ligne a été menée avec l’appui technique et financier d’OSIWA. Elle a mobilisé une équipe pluridisciplinaire de chercheurs spécialisés en droit de la santé, épidémiologie, économie et socio-anthropologie.

Selon un résumé de l’étude dont l’APS a eu connaissance, un statisticien et une vingtaine d’enquêteurs ’’ont pu, en six mois de travail séquencé de recherche documentaire, d’analyses des principales décisions officielles, de recueils de données de terrains sur un échantillon de plus de 1200 personnes enquêtées dans trois localités différentes (Touba, Guediawaye, Dakar), produire un rapport d’évaluation et un rapport de perception’’.

Le document indique que les différentes analyses font ressortir ’’une gestion des données limitée et peu transparente pour mieux apprécier l’évolution épidémiologique, des décisions liberticides inefficaces qui renforcent le pouvoir du Président de la République et d’autres mesures drastiques contre les réalités d’une économie majoritairement immédiate et informelle’’.

En guise de recommandations, les auteurs de l’étude proposent une refondation ’’en profondeur de notre système de santé afin de le rendre résilient et à même de faire face aux prochaines épidémies’’.

Dans cette perspective, ils préconisent de ’’miser sur des ressources humaines de qualité, relever le plateau technique des structures de santé, prévoir des sites de traitement, asseoir une bonne politique de stock, miser sur la recherche avec un financement adéquat, disposer de données fiables, arriver à l’équité dans l’accès aux soins’’.

L’étude recommande également de ’’remettre la prévention et la précaution appliquée au centre des priorités des politiques de santé publique, favoriser la redevabilité pertinente car elle revêt un aspect à la fois éthique et juridique’’.

Ses auteurs estiment qu’il faut mettre en place ’’une plateforme +Open data+ visant à encourager et permettre aux organismes publics de diffuser de manière spontanée et structurée des données +de-identifiées+ accessibles aux chercheurs et aux citoyens pour favoriser la transparence’’.

’’Ces plateformes de données doivent être disponibles, dans le respect de la protection des données personnelles et des secrets protégés par la loi, pour permettre la meilleure exploitation des données’’, précisent-ils.

Selon eux, il faut également ’’mener un plaidoyer pour faire de l’investissement en recherche médicale une ultime urgence et priorité, mettre en place un comité d’éthique avec des ressources humaines de qualité, capables de conseiller les décideurs, de protéger les populations et d’éclairer les chercheurs dans des situations d’urgence sanitaire’’.

Il faut aussi ’’disposer d’une loi sur la santé publique à défaut d’un code de la santé, miser sur une bonne information qui éclaire et lutter contre l’infodémie, miser sur une communication convaincante qui induit les changements de comportement souhaités’’.

Enfin, ils recommandent de ’’privilégier l’approche communautaire, respecter le principe de transparence et la redevabilité, en l’intégrant comme composante institutionnelle dans l’évaluation et le suivi des politiques de santé publique’’.

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