Dakar, 18 déc (APS) – La conseillère technique du ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural, Sokhna Mbaye Diop Mbacké, a présenté les mécanismes mis en place par son département pour permettre aux femmes d’avoir accès à la terre, a constaté l’APS.
« Nous avons mis en place des mécanismes et opportunités permettant aux femmes d’accéder aux terres afin d’y développer des activités agricoles, pastorales ou maraîchères », a-t-elle dit, vendredi.
Mme Mbacké intervenait lors d’un webinaire portant sur le thème : « Promotion des droits fonciers des femmes. Quels partenaires avec les décideurs politiques ? ».
La rencontre virtuelle était initiée par ‘’Alliance Femme et Foncier’’, relevant de l’Institut panafricain pour les consommateurs, la Citoyenneté et le développement (CICODEV), une association sénégalaise.
Elle s’active dans la promotion d’un mouvement de citoyens-consommateurs conscients de l’impact de leurs choix de consommation sur le commerce, l’environnement et le développement’’.
« Le mécanisme repose sur l’affectation de 15% des terres aménagées aux femmes, en partenariat avec des structures comme l’ANIDA (Agence nationale d’insertion et de développement Agricole), la SAED (Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta) ainsi que tous les projets et programmes déroulés dans les eaux souterraines. Ce qui va faciliter l’accès à la terre, aux femmes », a expliqué Mme Mbacké.
Selon elle, son ministère travaille de sorte à donner aux femmes ‘’au moins 20% des engrais et semences certifiées riz, 10% des tracteurs subventionnés et 40% des financements’’. Elle estime que concernant la recherche agricole, 20% des projets vont leur être dédiés.
« Nous voulons aussi que le taux de représentativité des femmes dans les instances de décisions soit porté à 20%, car, c’est au sein de ces dernières que se prennent les décisions importantes », a poursuivi Sokhna Mbaye Diop Mbacké.
Des représentants du ministère de la Femme, de la famille, du Genre et de la protection de la Petite enfance, de l’Association des femmes juristes du Sénégal (AJS) et d’autres structures ont participé à cette rencontre virtuelle, modérée par l’enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (Nord), Sidy Seck.