MAP Semi-marathon féminin de Jakarta: Le Maroc domine le podium ANP Le Premier Ministre nigérien aux réunions annuelles de la BID en Arabie Saoudite MAP Généralisation des systèmes de « Rendez-vous » et du « eTimbre » à l’ensemble des Missions diplomatiques et Postes consulaires MAP Côte d’Ivoire: au moins 2 morts et 31 blessés dans un accident de la route MAP Le 16ème Festival de Fès de la Culture soufie s’achève sur un spectacle étourdissant de l’Ensemble Taybah et les derviches tourneurs de Damas AIP Le ministre Siandou Fofana donne des instructions pour la prise en charge des blessés de l’accident à Tankessé AIP Le processus de traçabilité du cacao expliqué aux paysans de Kahen-Zarabaon AIP Une microfinance s’engage à soutenir les projets contre la pauvreté des jeunes à Bondoukou AIP Un budget de 145 millions de FCFA adopté par les anciens du lycée scientifique de Yamoussoukro pour l’exercice 2023-2024 ATOP 64 ans d’indépendance du Togo : Des défilés des forces de l’ordre et de sécurité au centre des célébrations dans la Centrale

3ème Conférence sur la Santé et l’Environnement en Afrique: sous le sceau des perspectives nouvelles


  9 Novembre      58        Environnement/Eaux/Forêts (6480), Santé (15388),

 

Libreville, 09 Novembre (AGP) – C’est sur des lignes directrices nouvelles que le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet, a ouvert ce jeudi matin au stade Angondjé les travaux de la réunion ministérielle de la 3ème conférence interministérielle sur la santé et l’environnement. Laquelle précède les travaux de près de 350 experts venus de 52 pays africains.

«Malgré les avancées, il faut aller plus loin. Il faut agir, au regard des enjeux, pour la mobilisation des ressources matérielles, financières et humaines afin d’apporter des solutions aux préoccupations qui se posent aux Etats concernant la Santé et l’Environnement». Ces phrases, tirées de l’allocution du Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet résument, en elles-mêmes, l’enjeu de la promotion des investissements relatifs au développement des secteurs de la santé et de l’environnement, conformément aux objectifs de développement durable (ODD) en Afrique.

Les ministres devront plancher sur les axes du rapport de la réunion des experts qui s’est tenue du 6 au 7 novembre 2018. Ils examineront également entre autres «l’engagement des municipalités et des gouvernements locaux pour l’exécution des interventions en matière de santé et environnement». Ce panel de haut niveau comprend, entre autres, les ministres de la Santé et de l’Environnement, des finances, des présidents des institutions (SENAT et C.E.S.E), des maires de plusieurs métropoles, des experts des Nations unies.

Il s’agit de la mise en place d’un plan d’action efficace et coordonné pour l’ensemble des pays africains afin de respecter les engagements pris lors de la déclaration dite de Libreville en la matière lors de la réunion sur la santé et l’environnement en 2008.

Denise Mekam’ne Edzidzie, ministre d’Etat, en charge de la Santé du Gabon a souligné que l’objectif de la troisième conférence interministérielle sur la santé et l’environnement est de relever les grands défis auxquels sont confrontés les pays en termes de restauration et de préservation de l’environnement pour une meilleure santé.

Juliette Biao Koudenoukpo, Directrice régionale de l’ONU-environnement, a identifié l’adoption de la Déclaration de Libreville, il y a dix ans, à l’expression continentale la plus concrète de la capacité commune à faire passer le développement durable d’un concept abstrait à une réalité concrète.

Elle a conclu en disant que «les réponses apportées par les partenaires, les entreprises et les populations existent, mais sont encore limitées. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est un engagement politique, une action concertée et une responsabilité partagée entre les secteurs de la santé et de l’environnement pour consolider les progrès réalisés et renforcer les mesures d’investissements nécessaires pour réduire les menaces environnementales pour la santé de la population».

Le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique a souligné qu’en 2015, plus de 697 millions de personnes n’avaient pas accès à un assainissement de base et plus de 600 millions de personnes n’avaient pas accès à des installations de lavage des mains. 404 millions de personnes n’avaient pas accès à l’eau potable, dont 84% dans les zones rurales.

Elle a également noté que depuis 2008, l’ordre du jour mondial du développement a considérablement évolué pour inclure : les objectifs de développement durable (ODD), qui ont donné un nouvel élan à l’équité et à l’inclusion pour que personne ne soit laissé pour compte ; l’Accord de Paris sur le climat qui a également permis de redoubler d’efforts pour prévenir le changement climatique d’origine humaine et ses effets négatifs sur la santé des populations et les écosystèmes. Elle a conclu en soulignant l’importance du 13ème Programme de travail général de l’OMS pour la période 2019 -2023, qui est fermement ancré dans les ODD et met l’accent sur la couverture sanitaire universelle, la gestion des urgences sanitaires, l’amélioration de la santé et du bien-être.

Dans la même catégorie