MAP Semi-marathon féminin de Jakarta: Le Maroc domine le podium ANP Le Premier Ministre nigérien aux réunions annuelles de la BID en Arabie Saoudite MAP Généralisation des systèmes de « Rendez-vous » et du « eTimbre » à l’ensemble des Missions diplomatiques et Postes consulaires MAP Côte d’Ivoire: au moins 2 morts et 31 blessés dans un accident de la route MAP Le 16ème Festival de Fès de la Culture soufie s’achève sur un spectacle étourdissant de l’Ensemble Taybah et les derviches tourneurs de Damas AIP Le ministre Siandou Fofana donne des instructions pour la prise en charge des blessés de l’accident à Tankessé AIP Le processus de traçabilité du cacao expliqué aux paysans de Kahen-Zarabaon AIP Une microfinance s’engage à soutenir les projets contre la pauvreté des jeunes à Bondoukou AIP Un budget de 145 millions de FCFA adopté par les anciens du lycée scientifique de Yamoussoukro pour l’exercice 2023-2024 ATOP 64 ans d’indépendance du Togo : Des défilés des forces de l’ordre et de sécurité au centre des célébrations dans la Centrale

UNE UNIVERSITÉ CITOYENNE BAPTISÉE DU NOM DU DÉFUNT ÉCONOMISTE FRANCO-ÉGYPTIEN SAMIR AMIN


  20 Février      18        Education (7138),

 

Le Forum social sénégalais (FSS) a procédé jeudi au lancement officiel de l’Université citoyenne populaire-panafricaine baptisée du nom de Samir Amin, une initiative se justifiant par le fait que le Sénégal reste redevable de l’engagement de l’économiste franco-égyptien pour l’analyse des problèmes de développement auxquels le continent africain se trouve confronté, a indiqué Mignane Diouf.
Le coordonnateur du Forum social sénégalais s’exprimait lors de la cérémonie officielle de lancement de l’université citoyenne populaire-panafricaine Samir Amin, du nom de l’économiste franco-égyptien décédé le 12 août 2018.
« Le Sénégal doit à Samir beaucoup de reconnaissance, et à défaut d’une institution étatique ou d’une rue qui puisse porter son nom, nous, en attendant, au sein du FSS, nous avons proposé que l’université populaire citoyenne puisse être baptisée à son nom ».
« C’est une façon pour nous de rendre la pièce de la monnaie à Alexandrie », ville égyptienne dont l’Université porte le nom de Léopold Sédar Senghor », premier président sénégalais, a-t-il indiqué.
Selon lui, l’Université citoyenne populaire-panafricaine Samir Amin devrait contribuer à renforcer la capacité des jeunes et des femmes, « pour une participation active dans un aspect citoyen, au schéma des dirigeants, pour permettre à l’Afrique d’utiliser ses ressources politiques et citoyennes ».
Samir Amin a été choisi comme parrain de cette université à cause de son engagement dans l’analyse des problèmes de développement du Tiers-monde et de son implication et son militantisme panafricaniste, selon le coordonnateur du FSS.
« On est en train de voir comment relier toutes les formalités administratives avec sa famille et l’Etat du Sénégal pour que cette institution puisse avoir un siège, en vue de travailler sur les questions de citoyenneté », a dit Mignane Diouf.
L’économiste sénégalais Moustapha Kassé, intervenant au cours de cette cérémonie de lancement, a évoqué la dimension multidimensionnelle de Samir Amin dont il dit retenir trois choses, à savoir « la dimension scientifique, le panafricanisme et le militantisme ».
Samir Amin « était un scientifique extrêmement émérite avec 54 ouvrages à son actif », consacrés à des domaines variés, de la statistique à l’économie, a noté M. Kassé, ancien doyen de la faculté des Sciences économiques de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
Il fut aussi « un panafricaniste convaincu ayant traversé dans ses études, tous les problèmes discutés à ces jours, notamment la monnaie, le panafricanisme et tant d’autres », a-t-il ajouté.
« C’était un intellectuel qui essayait de voir les expériences du développement pour en tirer quelque chose », a-t-il ajouté, soulignant que Samir Amin fut « un militant engagé qui essayait d’aller au-delà de la persuasion pour sortir de certaines situations ».

Dans la même catégorie