Abidjan, 23 mars (AIP) – Le ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi, a au nom du gouvernement appelé dans une déclaration à la mobilisation de toutes les populations vivantes en Côte d’Ivoire pour une gestion responsable et durable de ces richesses naturelles, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des forêts, le 21 mars et la Journée mondiale de l’eau le 22 mars.
En Côte d’Ivoire explique le ministre Donwahi, en termes d’impacts du changement climatique sur les ressources en eau de surface, les prévisions concernant les écoulements moyens annuels des fleuves Sassandra à Soubré, Bandama à Tiassalé et Comoé à Mbasso, pourront diminuer de 5 à 20%, et celui du fleuve Cavally, de 2 à 10%.
Pour les eaux souterraines, la recharge des nappes à partir d’infiltrations baissera de 7,4 à 13,7% à l’horizon 2031-2040 et de 49,3% à l’horizon 2091-2100.
«Il apparaît clairement que vers la fin du 21ème siècle, la recharge de la nappe sera réduite de moitié sur la majorité des bassins versants à cause des effets du changement climatique », a prévenu le ministre des Eaux et Forêts.
La célébration de la Journée internationale des forêts et la Journée mondiale de l’eau se déroule respectivement autour des thèmes «les forêts et la biodiversité» et «l’eau et le changement climatique».
Selon le membre du gouvernement, les thèmes retenus pour cette année invitent à se préoccuper davantage des menaces qui pèsent sur ces ressources naturelles, et surtout à apporter des réponses courageuses et responsables, en vue de les préserver.
A cet égard, il a promis que la Côte d’Ivoire met un point d’honneur à respecter strictement ses engagements nationaux et internationaux en matière de gestion durable des forêts et des ressources en eau en vue de recouvrer un taux de couverture forestière d’au moins 20 % du territoire national à l’horizon 2030, et assurer une gestion intégrée des ressources en eau.
C’est à ce titre a rappelé le ministre que le gouvernement a adopté d’une part, la politique de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts et d’autre part, il prévoit de se doter d’un document de politique nationale de l’eau.