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LES DÉCHETS PLASTIQUES, UNE « MENACE GRAVE » POUR LA PLANÈTE ET LES OCÉANS (PRÉSIDENT CAOPA)


  28 Septembre      35        Environnement/Eaux/Forêts (6477),

 

Mbour, 28 sept (APS) – Les déchets plastiques représentent une « menace extrêmement grave » pour la planète et les océans, a affirmé lundi le président de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA), Gaoussou Guèye.

« Les déchets plastiques constituent une menace extrêmement grave pour la planète mais surtout pour nos océans. En atteste la quantité de déchets plastiques sur nos plages et les fonds marins, surtout les monofilaments », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

Il faisait le bilan d’étape de la Journée mondiale du nettoyage (JMN) célébrée par la CAOPA, le 19 septembre dernier dans la commune de Joal-Fadiouth (Mbour, ouest), sur le thème « la protection de l’environnement marin et les écosystèmes côtiers contre toute forme de pollution ou de dégradation ».

« La situation de nos plages envahies par des monofilaments et autres types de déchets polluants fait qu’aujourd’hui il y a nécessité pour qu’au niveau institutionnel, les ministres en charge de la Pêche, de l’Environnement, de l’Intérieur, du Commerce et des Finances travaillent en synergie pour mieux sensibiliser les communautés côtières et autres pêcheurs », a lancé M. Guèye.

Il estime qu’il faut surtout insister sur la sensibilisation des pêcheurs sur la menace et le danger que constituent ces déchets plastiques sur la dégradation de la biodiversité marine et côtière.

« J’invite les pouvoirs publics à mettre en place un système de sensibilisation efficace des pêcheurs et de prendre des mesures fermes contre les contrevenants », a-t-il dit.

« Des pêcheurs emmènent des sachets d’eau en plastique en mer pour leur consommation, mais après usage, ils les jettent en mer. Ainsi, ces plastiques, pour certains, polluent nos plages, lieux de ponte des tortues marines, par exemple, mais aussi l’océan, polluant par conséquent les habitats marins », a dénoncé Gaoussou Guèye.

Gaoussou Guèye, également président de l’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs de la pêche artisanale maritime (APRAPAM) du Sénégal, juge « ahurissant » le décor qui orne le littoral sénégalais. Ce décor est caractérisé, selon lui, par la présence « partout » des monofilaments dont le code de la pêche sénégalais « interdit formellement » l’utilisation.

« On ne peut pas interdire l’utilisation du monofilament dans la pratique de la pêche et en même temps laisser sa libre commercialisation, à quelques encablures des débarcadères et autres quais de pêche, au vu et au su de tout le monde. Dans cette situation, les pêcheurs ne rencontrent aucune difficulté pour s’en procurer », a fustigé Guèye.

Après avoir aidé les aires marines protégées (AMP) de Joal-Fadiouth et de Sangomar pour le nettoyage des plages de Sofna, dans la commune de Dionewar, lieu de ponte des tortues marines, et la plage de Djifère, la CAOPA envisage de mener les mêmes activités dans d’autres localités côtières, comme Cayar.

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