Brazzaville, 13 Ooctobre (ACI) – Le directeur général des impôts et des domaines, M. Ludovic Itoua, a appelé, le 13 octobre à Brazzaville, les cadres et agents de la direction générale des impôts et des domaines à être partie prenante à la mobilisation des recettes forestières afin de mettre en place une synergie propice à la clarification des rôles et à la construction d’une économie forte dans le pays.
M. Itoua a lancé cet appel à l’ atelier de restitution des conclusions sur la mise en musique des recommandations de l’audit fiscal du secteur forestier, édictées par celui relatif à l’élaboration de la matrice de mise en œuvre des recommandations de l’outil Tadat, organisé du 22 au 24 Janvier 2020 à Kintélé et rendu disponible en avril dernier par un consultant international, expert financier et fiscal.
Dégageant l’importance de ces recettes, il a indiqué que la politique fiscale dans un pays reste un maillon essentiel des ressources qui contribuent au budget de l’Etat. Elle est aussi un des outils importants de souveraineté pour bâtir une économie forte afin de faire face aux nombreux besoins de développement, a-t- il fait savoir.
«Au cours de cet atelier, vous devez prendre une part active, en vue de susciter un véritable consensus sur les domaines d’analyses et les actions à entreprendre dans l’immédiat», a martèle M. Itoua, avant de remercier la Banque mondiale pour son appui à travers le Projet des réformes intégrées du secteur public (Prisp) et pour la mise en œuvre des conclusions issues de cet atelier.
Par ailleurs, il fait savoir qu’à l’instar des autres pays modernes, la politique fiscale touche tous les secteurs de l’économie. Il a déploré le fait que les ressources naturelles devant contribuer de façon substantielle et durable à cet objectif de développement, participent faiblement au développement du pays.
Il s’agit notamment du bassin forestier du Congo, écosystème représentant les 65% du territoire national et regroupant une importante réserve de bois de production et d’autres produits ligneux et non ligneux.
L’étude commandée par le gouvernement et la Banque mondiale a montré que les rôles assignées aux structures chargées de l’animation de ce secteur ne sont pas opérants ou présentent des faiblesses qui impactent l’efficacité du système de collecte des taxes forestières.
Le but visé par ces ateliers est de pallier le manquement et de faire de telle sorte que la fiscalité forestière en République du Congo occupe une place considérable et soit un outil contributif et efficace aux cotés des autres secteurs d’activités au service de l’Etat, a dit M. Itoua.
Par ailleurs, il a remercié l’ensemble des cadres et agents de la direction générale pour le travail abattu depuis le début du processus d’évaluation et de l’administration fiscale entamé par l’atelier de lancement de l’outil Tadat de février 2019.