Kpalimé, 11 déc. (ATOP) – Les préfets, chefs traditionnels, notables, responsables des Organisations de la Société Civile (OSC) et des membres des Comités de Développement à la Base (CDB) de Wawa, Ogou et Kloto ont renforcé en atelier, les 10 et 11 décembre à Kpalimé, leurs capacités sur les mécanismes de désignation des chefs et notables suivants suivant les us et coutumes, l’égalité et le genre, la décentralisation, l’éducation civique, les valeurs démocratiques et sur le respect des droits humains.
Initiée par l’Organisation pour un Développement Humain Intégral (ODHI), cet atelier a été appuyé financièrement par l’Union européenne à travers le Programme de Consolidation de l’Etat et du Monde Associatif (Pro-CEMA). Il a permis de renforcer les capacités des préfets, des chefs traditionnels, des notables, des membres d’OSC et des CDB des trois préfectures sur les mécanismes de désignation des chefs et notables suivants suivant les us et coutumes ; la place et le rôle des chefs traditionnels dans la décentralisation ; le genre ; les perspectives de développement ; la démocratie et la bonne gouvernance. Il s’est également agi d’outiller ces leaders communautaires sur les thématiques relatives au respect des droits de l’Homme et au rôle de la femme dans la gestion de la chefferie traditionnelle .
Les participants ont suivi des communications sur « La place et le rôle des chefs traditionnels dans la décentralisation » ; « Genre et perspective de développement ». Ils ont aussi suivi un exposé sur la « Démocratie et bonne gouvernance ».
Pour le directeur exécutif de l’ODIH, Amétépé Hanam, il est grand temps que les femmes soient désignées cheffes traditionnelles au même titre et en nombre suffisant que les hommes. Il a convié les participants à comprendre que la femme ne doit plus être marginalisée, précisant que c’est une question de droit.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin, en présence de ses collègues de Wawa et de l’Ogou.