Tambacounda, 14 jan (APS) – Un projet dénommé Femmes et Agriculture résilientes (FAR) a été lancé jeudi à Tambacounda, avec l’ambition de contribuer à améliorer le bien-être et la résilience des ménages agricoles face aux conditions climatiques hostiles à travers la culture du riz, de la banane et du maraîchage.
Le projet FAR, doté d’un financement de 8, 45 milliards de francs CFA soit 19 millions de dollars canadiens, cible plus de 4 000 productrices et producteurs de quatre organisations agricoles.
« Les filières ciblées sont celles du riz, de la banane et du maraîchage », dans lesquelles « les femmes et les jeunes sont très présents », a indiqué la responsable du projet, Dado Baldé.
Le projet FAR vise à faciliter « l’accès aux informations climatiques fiables afin de bien adapter les pratiques agricoles aux impacts des changements climatiques », a expliqué Mme Baldé à des journalistes.
Elle s’exprimait à la fin d’un comité régional de développement (CRD) consacré à ce projet dont les régions d’intervention sont Sédhiou, Kolda et Tambacounda.
Selon Mme Baldé, les activités de ce projet consistent à mobiliser des femmes et des jeunes au sein des filières agricoles ciblées, pour accroître leur autonomisation socio-économique, en réduisant les obstacles qui les empêchent d’atteindre leur plein potentiel.
De cette manière le projet compte contribuer à la « résilience des ménages à travers l’intensification durable des cultures irriguées de riz, de la banane et des légumes », a-t-elle dit.
Mme Baldé fait observer que les filières banane et maraîchère font face à « de nombreuses contraintes » parmi lesquelles l’accès au crédit pour investir dans les parcelles, l’insuffisance des aménagements hydro-agricoles et l’endettement des producteurs dû à la faiblesse des rendements.
Aussi le projet FAR ambitionne-t-il de mettre en place « une gouvernance locale pour la gestion territoriale de l’eau améliorée, durable et équitable », a-t-elle conclut.