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Le rôle des zones humides dans la régulation de débits des cours d’eau, selon CFLEDD


  18 Février      50        Environnement/Eaux/Forêts (6483),

 

Kinshasa, 18 fév. 2021 (ACP).- Les zones humides (marais, tourbières, vasières, forêts alluviales) jouent un rôle important dans la régulation de débits des cours d’eau et dans l’épuration des eaux, a affirmé jeudi, la coordonnatrice de la Coalition des femmes leaders pour l’environnement et le développement durable (CFLEDD), Dorothée Lisenga, en marge de la célébration de la journée mondiale des zones humides.

Selon elle, pour la RDC, il faut des nouvelles fiches descriptives et cartographiques des massifs à tourbières à réaliser en dépit de celles découvertes au niveau du Lac Tele-Tumba, et du travail de titan qui est en train d’être fait par une unité de coordination de tourbières au ministère de l’Environnement et autres services connexes.

A en croire Dorothée Lisenga, des études sont entrain de se réaliser notamment, une cartographie en état de balbutiement et des recherches continues sous la houlette du coordonnateur de l’unité de coordination des tourbières, Jean Jacques Bambuta avec l’appui des partenaires dont FAO et du gouvernement.

Mme Lisenga a expliqué l’importance de cet écosystème caractérisé par la présence d’eau au moins une partie de l’année et de sols saturés en eau, et par une végétation de type hygrophile, adaptée à la submersion ou au sol saturé d’eau, contribuant à la gestion des ressources en eau.

« Il se développe également dans ces zones une faune et une flore spécifiques adaptées aux conditions du milieu qui participent à la formation d’écosystèmes variés d’une grande richesse écologique », a- t- elle reconnu.

Dans son exposé sur les avancées de la RDC par rapport à la Convention de Ramsar, l’ingénieur Valence Ngasia Lela de la Direction des Ressources en Eau du ministère de l’Environnement et Développement durable a suggéré quelques pistes de survie de cet écosystème à savoir, sensibiliser la population congolaise sur l’importance des zones humides et amener celle-ci à cultiver le sentiment de conservation et de protection de ces zones en RDC.

L’Ir Valence Ngasia Lela a ajouté que les zones humides sont un gage de survie et d’avenir de la planète Terre, soulignant que la destruction des certaines des zones humides peuvent provenir des activités humaines.

Le Chef de Division Stratégie et Aménagement des terres agricoles à la Direction des Aménagements des terres agricoles et de la maitrise de l’Eau du ministère de l’Agriculture, l’Ir King Kingonzia a précisé que 80 millions d’hectares des terres arables et 4 à 7 millions d’hectares de terres irrigables se trouvent dans les zones humides.

En termes d’irrigation, la RDC occupe une superficie d’environ 13.500 ha irrigués ou périmètres irrigués soit inférieure à 1% de la totalité des superficies irrigables, a- t- il fait savoir, notant qu’actuellement tous ces sites sont dans un état de délabrement très avancé, notamment la vallée de la Ruzizi, Songololo, Bumba, Opala, Semiliki, Sandoa où la culture principale reste le riz.

Les objectifs des aménagements hydro-agricoles consistent à réduire l’érosion, à améliorer l’égouttement de surface, la qualité de l’eau (teneurs en sel, nutriments et éléments traces toxiques), ainsi qu’à stabiliser les berges de cours d’eau, car elle peut influencer la croissance et le rendement des cultures ainsi que la propriété du sol, a-t-il insisté.

Cependant, a-t-il dit, la réalisation de tels travaux n’est pas sans effets sur les cours d’eau. L’érosion et la dégradation des berges en sont des conséquences possibles qu’il faut chercher à éviter.

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